Girondins4Ever
·30 dicembre 2025
Cédric Yambéré : “Le coach m’a dit que j’avais avalé la trompette mais que ce n’était pas grave. Je pensais être prêt physiquement, et non”

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·30 dicembre 2025

Pour « Ondes bordelaises », l’ancien défenseur central et capitaine des Girondins de Bordeaux, Cédric Yambéré, s’est remémoré son intégration au FCGB, lui qui venait du monde amateur.
« On fait une montée en CFA2, et au bout de mes premiers mois, c’est là que j’ai mes premiers contacts avec les Girondins de Bordeaux. Ils veulent me voir, ils me disent qu’ils sont intéressés, sauf qu’à l’époque je travaillais, c’était mon premier 35 heures. Je ne pouvais que les mercredis parce que je travaillais dans les écoles. Je faisais quasiment tout, servir les enfants, nettoyer les classes, s’occuper de recevoir la nourriture, nettoyer la cantine… Lormont m’avait trouvé ce travail, c’était ma condition pour rester. Quand les Girondins viennent, ce n’était que le mercredi, je ne pouvais pas faire autrement. Donc tous les mercredis matin j’y allais. C’est comme ça que j’ai commencé à connaitre les joueurs, à être intégré, à voir le niveau encore plus élevé. A l’époque, c’était Francis Gillot, et tu vois aussi les pros… C’était en 2012-2013, l’année où Bordeaux gagne la Coupe de France. Je suis avec la réserve et à un entrainement, on a fait un match contre eux, et là j’ai compris ce que c’était… Le coach m’a dit que j’avais avalé la trompette mais que ce n’était pas grave, ça arrive. Je pensais être prêt physiquement, et non, c’était un autre niveau. C’est ce qui m’a marqué le plus. Avec la réserve, ça allait, j’étais un peu plus âgé, et je suis avec des jeunes qui sortent du centre… Ils voulaient que j’arrive en tant que grand frère, pour les canaliser… J’étais un peu plus développé que les autres. Mais quand on fait l’opposition, je vois que j’ai du retard sur certaines choses. Je n’arrivais pas à répéter les efforts, c’était impossible ».
Puis, il insiste.
« C’est l’intensité qui m’a marqué. Tu perds la balle, ça revient. Il faut que tu sois toujours en alerte, ça t’use mentalement, tu dois toujours être prêt physiquement. Quand je finis, je me prends la réalité en face, mais en même temps le coach te dit ‘bienvenue dans le monde pro’. Là, je sais ce que je dois faire pour pouvoir atteindre ce niveau-là ».









































