Chelsea - PSG : plus de 11.000 forces de l'ordre déployées, Retailleau met en garde les "barbares" | OneFootball

Ce dimanche 13 juillet, plus de 11.000 forces de l'ordre vont être déployées dans l'Hexagone pour éviter des débordements en marge de la finale du Mondial des clubs Chelsea-PSG. Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, a quant à lui mis en garde les "barbares".

Les autorités veulent retenir la leçon du samedi 31 mai. Ce jour-là, en marge de la victoire historique du Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions face à l'Inter Milan (5-0), de très nombreux débordements avaient été recensés dans la capitale et partout en France. Au total, 559 interpellations ont eu lieu dans tout le pays (dont 392 rien qu'à Paris), 692 incendies dénombrés et surtout deux personnes décédées. Hors de question pour Bruno Retailleau de revivre de tels incidents en vue de la finale de la Coupe du monde des clubs entre le PSG et Chelsea ce dimanche 13 juillet (21h, heure française). Et ce, qu'importe le résultat définitif.

"La consigne ? Ne rien tolérer"

"Le préfet de police s’est exprimé : aucun rassemblement ne sera toléré sur les Champs Élysées, a prévenu le ministre de l'Intérieur ce samedi, dans des propos relayés par Le Parisien. Nous allons mobiliser 11.500 policiers et gendarmes (à Paris) pour le week-end. Dans la France entière, à Paris et en province, on va devoir sécuriser énormément d’événements. Ce n’est pas moins de 53.000 policiers et gendarmes qui vont être mobilisés demain (dans toute la France), 65.000 pour le 14 juillet. Ce sont des dispositifs extrêmement massifs", a rappelé l'homme politique, en référence notamment à la tenue du Tour de France ou de la fête nationale.

Bruno Retailleau en a également profité pour lancer un message à ceux qui compteraient s'illustrer. "Les policiers et les gendarmes ont une consigne : ne rien tolérer, a-t-il indiqué. Faire en sorte que ceux qui viennent utiliser ce prétexte pour déployer leur violence, ceux que j’ai appelés les barbares, en soient empêchés. C’est compliqué, car il y a de la détermination, mais on aura un niveau de force conséquent et on ne tolérera rien", a terminé par insister le ministre. Message reçu ?

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