Comment sans numéro 9, l'OL a perturbé l'OM (1-0) | OneFootball

Comment sans numéro 9, l'OL a perturbé l'OM (1-0) | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Olympique-et-Lyonnais

Olympique-et-Lyonnais

·1 settembre 2025

Comment sans numéro 9, l'OL a perturbé l'OM (1-0)

Immagine dell'articolo:Comment sans numéro 9, l'OL a perturbé l'OM (1-0)

Dans un schéma hybride avec beaucoup de permutations, l'OL a considérablement gêné l'OM (1-0). Même sans avant-centre, le plan établi dans la semaine a fonctionné.

Ce n'était peut-être pas la rencontre la plus emballante du week-end en Ligue 1, mais cet OL - OM (1-0) restera comme une affiche très intéressante tactiquement. À la fois car les Phocéens, même en infériorité numérique pendant une heure, ont essayé de s'adapter et proposé des séquences parfois pertinentes, mais aussi parce que les Rhodaniens ont évolué sans vrai numéro 9, tentant une alternative peu commune.

Privés de Georges Mikautadze, en instance de départ, et avec Alejandro Gomes Rodriguez resté sur le banc, ils se sont débrouillés autrement pour gêner l'arrière-garde marseillaise. Ce qui a d'ailleurs très bien fonctionné, surtout en première période. Pour cela, il a fallu compenser l'absence d'un avant-centre par des courses et des dépassements de fonction, ce qui a plutôt été bien réalisé, au moins durant 45 minutes.


OneFootball Video


Le rôle clé offensif du latéral gauche dans ce système

On a ainsi vu Corentin Tolisso se placer très haut lorsque ses coéquipiers avaient le ballon, servant de point d'appui. Le milieu de terrain n'a pas hésité non plus à décrocher, tandis qu'Abner, principalement, ou d'autres effectuaient des courses axiales pour placer Leornardo Balerdi et consorts en difficulté. Une stratégie étudiée durant la semaine.

Il faut dire que les soucis de l'OM pour gérer les projections dans la profondeur ne sont pas nouveaux, et aujourd'hui bien connus. "Est-ce que pour l'adversaire, c'était un problème de ne pas avoir de 9 face à lui ? C'est une question qu'il faudrait leur poser. Ils ont eu une ligne défensive très agressive, elle aime avancer sur les attaquants. Depuis mardi, on préparait le plan de jeu dans ce sens-là", expliquait Jorge Maciel.

Quant aux ailiers (Malick Fofana et Adam Karabec), leur rôle était essentiellement d'occuper la largeur afin de forcer les hommes de Roberto De Zerbi à défendre sur une ligne étirée. Même sans véritable pointe, l'OL a poursuivi dans cette idée. "Avec Georges (Mikautadze) où quelqu'un d'autres, c'était notre objectif, insistait l'adjoint de Paolo Fonseca. Nous n'avons pas changé, car on savait que c'est une formation qui vit par l'engagement, avec des situations parfois limites, comme sur le carton rouge. Comme ils n'avaient pas de repères, cela inquiète les défenseurs."

Tolisso faux numéro 9

Durant le premier acte au moins, tout ou presque s'est passé comme les Lyonnais l'envisageaient. "Je crois que le match s'est déroulé comme nous l'avions imaginé à l'entraînement", confiait d'ailleurs Pavel Šulc, déterminant sur le but, puisqu'il provoque l'erreur de Balerdi. Autre élément clé, Corentin Tolisso, par son rôle hybride et ses déviations. D'abord meneur de jeu, il s'est mué quasiment en faux neuf au retour des vestiaires.

Un costume inhabituel pour lui. "Lorsqu’ils sont passés à 10, j'ai essayé de jouer plus haut. Ce n'a pas été facile, je ne vous le cache pas, mais pour l'équipe, il fallait un joueur plus haut qui reste proche de la surface, a justifié le champion du monde 2018. Ça ne servait à rien que l'on soit tous derrière la balle, car on devait amener du danger. Il fallait qu'un maximum de monde se projette. On l'a vu sur le but, tout le monde était concerné."

Après la sortie de Fofana, la machine s'est grippée

Tout n'a pas été parfait non plus, notamment après la sortie de Malick Fofana à la 53e. Lors du second acte, le club rhodanien a "ronronné", et presque fait le jeu de Marseille. Les nombreux centres, malgré de la présence de Tanner Tessmann, entre autres, des milieux de terrain et d'un latéral, n'étaient pas suffisamment précis. Et il a manqué d'un peu de créativité pour contourner autrement la défense adverse. Mais l'abnégation a fini par payer au bout du temps réglementaire.

Au début de la confrontation, l'OM a, par son pressing, considérablement embêté l'OL, avant qu'il ne se règle. Et ce fut à son tour de bloquer Geronimo Rulli en l'obligeant à jouer long, ce qu'il a fait de manière imprécise. "Nous n'avons pas très bien maîtrisé les dix premières minutes en laissant des espaces entre les lignes, reconnaissait Jorge Maciel. Il y avait un peu de doute, savoir s'il fallait aller chercher Corentin (Tolisso) et Khalis (Merah) ou pas. Au fur et à mesure de la partie, on a commencé à trouver des espaces et les joueurs libres."

Bien avant d'être en supériorité numérique, les Lyonnais parvenaient à se montrer dangereux, et ils auraient pu, avec peut-être un vrai numéro 9, ouvrir la marque plus tôt. Mais toutes ces questions seront remises au placard puisque des renforts offensifs sont attendus ce lundi en clôture du mercato. Il n'est donc pas dit que l'on revoit de sitôt une telle animation, même si elle a porté ses fruits ce dimanche.

Visualizza l' imprint del creator