Copa Libertadores 2025 : aux portes de l’histoire | OneFootball

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Lucarne Opposée

·24 ottobre 2025

Copa Libertadores 2025 : aux portes de l’histoire

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Alors que tout le monde se prépare à une finale 100% brésilienne, les deux premières rencontres des demi-finales de Libertadores ont livré un verdict qui pourrait tout faire basculer.

PalmeirasFlamengo. Telle était l’affiche de la vingt-neuvième journée du Brasileirão le week-end dernier et pour bon nombre de suiveurs, une sorte de répétition de ce qui devait nous attendre en finale de la Libertadores le 29 novembre prochain. Tel était en tout cas ce que les pronostics et le papier disait. C’était sans compter sur la magie du football.


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D’abord au Maracanã en ouverture des demi-finales. Racing, qui ne semble désormais plus que jouer son semestre sur la plus belle des épreuves, devait avant tout rester en vie face à un Flamengo annoncé rouleau compresseur. Devant plus de 71 000 spectateurs, le Mengão s’en est sorti, mais sur un écart minime. Le premier acte a été intense et équilibré. Le Fla avait le ballon, mais s’exposait aux transitions rapides d’un Racing qui se créait deux belles situations durant cet acte, Rossi sauvant les siens, alors qu’en face, Cambeses commençait à se montrer aussi. Le second acte allait grimper en tension, Flamengo semblant parfois manquer d’idée même s’il se montrait encore dangereux, forçant Facundo Cambeses à quelques belles interventions, notamment devant Giorgian de Arrascaeta et Samuel Lino. À deux reprise le score aurait pu évoluer, lorsque Samuel Lino marquait et voyait son but refusé pour hors-jeu et lorsque Santiago Sosa voyait le sien refusé pour une faute sur son envol. On pensait alors que le plan de Racing avait fonctionné à merveille, Gustavo Costas fermant l’axe du terrain avec notamment Zuculini et Almendra qui s'occupaient presque individuellement de Jorginho et Pulgar. Jusqu’à ce que Jorge Carrascal, auteur d’un grand match, ne le fasse basculer en faveur du Mengão dans les ultimes instants. C’est donc cette courte avance que les hommes de Filipe Luís devront défendre au Cilindro. Sans Pedro, victime d’une fracture de l’avant-bras.

Un avantage à l’aller dont Palmeiras ne bénéficiera pas. Bien au contraire. En déplacement à la Casa Blanca, le Verdão savait qu’il serait en danger face à une LDU. Il ne se doutait pas qu’il prendrait une telle tempête. D’entrée de partie, les hommes de Tiago Nunes imposaient leur rythme, leur supériorité collective, les déplacements sans ballon ouvrant des brèches béantes dans la défense verte. Et surtout, imposaient une intensité qui faisait rapidement céder leurs adversaires. Carlos Miguel était mis à contribution sur une frappe de Gabriel Villamil dès les premières minutes, l’orage ne cessait de s’abattre et le mur céder au quart d’heure, lors que Leonel Quiñónez trouvait Gabriel Villamil sur un copier-coller de la première action. Le Bolivien avait cependant plus de temps et pouvait tranquillement faire chavirer la Casa Blanca. Lancée, la LDU ne faiblissait pas. Si Palmeiras avait menacé à deux reprises, il cédait sur penalty que Lisandro Alzugaray convertissait. 2-0, Palmeiras sonné, la LDU contrôlait, se faisait une petite frayeur lorsque Vitor Roque se présentait face à Alexander Domínguez, mais soufflait devant l’intervention de son portier. Comme pour mieux sceller un premier acte maîtrisé, la LDU triplait la mise dans le temps additionnel, sur un nouveau centre en retrait dans la surface. 3-0 à la pause, une première dans toute l’histoire de Palmeiras, une domination totale, la Liga rentrait euphorique aux vestiaires. Et se préparait à résister à la réaction de Palmeiras. Les hommes d’Abel Ferreira s’offraient quelques belles situations durant le second acte, mais Alexander Domínguez veillait, notamment sur deux énormes occasions, le plus belle pour Ramón Sosa en fin de partie. 3-0 score final, un écart qu’aucun club brésilien n’a remonté dans toute l’histoire de la compétition. Telle est donc désormais la mission de Palmeiras.

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