Lucarne Opposée
·1 novembre 2025
Copa Libertadores 2025 : comme prévu

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·1 novembre 2025

On connait désormais l’affiche de la grande finale du 29 novembre prochain à Lima. Sans surprise, elle opposera les deux grands favoris de l’épreuve : Flamengo et Palmeiras.
Pour la quatrième fois en cinq éditions, la finale de la Copa Libertadores sera donc une finale de Coupe du Brésil. Et comme pour mieux illustrer la mainmise auriverde sur la compétition, on pourra même ajouter que pour la neuvième fois en dix éditions – soit depuis l’instauration officielle de la finale unique – son vainqueur sera Brésilien. Au moment où le tableau final était connu, on imaginait déjà la finale entre Palmeiras et Flamengo, remake de 2021, tant les deux semblaient au-dessus du reste. Et si le chemin ne fut pas si facile, il a tout de même mené à ce résultat.
Pour le Mengão, le quart de finale face à Estudiantes avait déjà permis de voir les hommes de Filipe Luis vaciller quelque peu, passant proche d’une terrible élimination. Alors, au moment de se rendre dans un Cilindro en fusion avec un simple but d’avance, Flamengo savait qu’il fallait à tout prix éteindre la flamme de Racing. La chance des rubros-negros est que la Aca de cette deuxième moitié de 2025 manque de puissance offensive et de profondeur de banc, plombée par les départs non compensés. Aussi belle fut l’ambiance à Avellaneda, elle n’a pas permis aux hommes de Gustavo Costas de retourner la situation. Il y a certes eu quelques occasions, permettant à Agustín Rossi de montrer qu’il était l’un des hommes clés de cette campagne 2025, mais on a senti que jamais Racing ne parviendrait à faire trembler les filets, en particulier en première période, contrôlée dans les grandes lignes par Flamengo. Il n’y a donc eu que quelques frissons dans les échines mengistas, mais sans plus et finalement, Flamengo s’est offert une qualification logique pour sa cinquième finale, la quatrième depuis 2019.
L’actuel deuxième du Brasileirão y croisera donc celui qui le précède – et qu’il a battu il y a une dizaine de jours – Palmeiras. Le Verdão avait explosé à Quito, laissant augurer que les pronostics pouvaient être déjoués, et se retrouvait à devoir écrire l’histoire, devant remonter un écart qu’aucun club brésilien n’avait jamais remonté dans toute l’histoire de la compétition. Là aussi, rapidement, on a compris que l’exploit était clairement à portée de main. Après un quart d’heure d’orage, au moment où la LDU semblait avoir digéré la domination logique des hommes d’Abel Ferreira, Palmeiras frappait par Ramón Sosa. La suite était un exemple de contrôle du temps. Pour réussir son exploit, Palmeiras devait marquer un but par séquence de 23-24 minutes. Il le faisait à merveille. Bruno Fuchs juste avant la pause, Raphael Veiga (sur un service magique de Vitor Roque) à la 68e, Raphael Veiga de nouveau à la 82e, l’affaire était pliée sans jamais donner l’impression de devoir céder à la panique de devoir accélérer davantage pour aller retourner une Liga de Quito noyée sur le synthétique de l’Allianz Parque. L’exploit banalisé, Palmeiras se retrouve ainsi pour la septième fois en finale de la Copa Libertadores, pour la troisième fois en six éditions.
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