Coupe du monde 2026 : Trump fait scandale, une légende du sport français le secoue | OneFootball

Le bon déroulement de la Coupe du Monde 2026 sera-t-il impacté par la politique migratoire stricte du président des Etats-Unis ? Cela en prend le chemin avec les dernières décisions prises par la Maison Blanche. Un acte qui a rendu fou une légende du sport français et des Jeux Olympiques intervenant régulièrement sur les antennes de RMC.

L’annonce a eu l’effet d’une bombe lorsqu’elle a été dévoilée par Washington, confirmant les craintes nées après la proclamation présidentielle signée par Donald Trump en juin. Désormais, les ressortissants de 19 pays, dont Haïti et l’Iran, se voient refuser l’entrée sur le sol américain durant la Coupe du monde 2026. Et le Département d’État a été clair : il n’y aura «aucune exception spéciale pour les supporters haïtiens de football». Une ligne dure qui prive un peuple entier d’un moment historique eux qui avaient l’occasion de vivre un tel événement pour la deuxième fois de leur histoire. Cette décision rend totalement caduque la promesse faite fin août par Gianni Infantino. Le président de la FIFA assurait alors que «tout le monde sera le bienvenu au Canada, au Mexique et aux États-Unis pour la Coupe du monde de la FIFA l’année prochaine».

La politique de Trump rend fou David Douillet

David Douillet, l’une des plus grandes légendes du sport français, n’a pas caché sa colère. Pour lui, cette mesure est une trahison pure et simple des valeurs universelles que le sport est censé défendre : «Ça me scandalise», a-t-il lâché ce matin dans Les Grandes Gueules du Sport sur RMC, rappelant que l’Iran subit la même injustice. Le double champion olympique de Judo pointe la contradiction dans toute sa brutalité : «Gianni Infantino dit à la fin du mois d’août : ‘Ne vous inquiétez pas, tout le monde pourra venir voir la Coupe du monde’. En fait, Donald Trump n’en fait qu’à sa tête et prend le sport en otage pour assouvir sa politique migratoire.»

Douillet va plus loin, qualifiant l’attitude de Trump de «gros rouge qui tâche», une formule acerbe pour dénoncer un choix politique qu’il juge indigne d’un événement censé célébrer l’inclusion, le respect et la compréhension de l’autre. Il adresse directement un message au président américain : «Monsieur Trump, si vous voulez être le maître du monde et avoir le prix Nobel de la paix, ouvrez-vous au monde et ne le fermez pas, ne mettez pas des barrières entre les gens.»

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La réponse du Canada et du Mexique est attendue

L’ancien ministre conclut en renvoyant Trump à un dilemme, celui de persister dans une ancienne politique rétrograde ou de faire preuve de modernisme et d’intelligence pour honorer l’essence même du sport mondial. Cette interdiction place la FIFA dans une situation inconfortable. L’instance, déjà prise à contre-pied par cette volte-face américaine, se retrouve sous pression pour défendre l’universalité de sa compétition. Les deux autres co-organisateurs, le Canada et le Mexique pourraient également être amenés à se positionner pour sauver l’esprit d’une Coupe du monde censée rassembler, et qui pour le moment ne fait qu’exclure.

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