Crise au Barça, l’équipe féminine démantelée à cause du fair-play financier ? | OneFootball

Le Barça n'est pas seulement embêté par le fair-play financier pour enregistrer ses recrues dans l'équipe première. L'équipe féminine s'avance vers une vraie crise.

Le Barça féminin, autrefois modèle d’autonomie économique, se retrouve en effet dans une situation bien compliquée, comme l'explique El Periodico. Depuis l’été, le club accumule les mauvaises nouvelles : aucune recrue, plusieurs départs majeurs – dont Rolfo, Engen, Roebuck – et une ambiance tendue à la Ciudad Deportiva. Cette situation préoccupante semble liée aux contraintes imposées par le fair-play financier, qui intègre désormais les comptes de l’équipe féminine à ceux de l’équipe masculine, plus lourde et contrainte.

Jusqu’à récemment, le Barça Femení était financièrement indépendant, ce qui permettait d’attirer et de conserver ses stars. Mais aujourd’hui, le club doit réduire sa masse salariale et vendre des joueuses pour équilibrer ses comptes. Malgré ces efforts, il manquerait encore près d’un million d’euros pour atteindre un budget équilibré. Les dirigeants, dont Joan Laporta, envisagent donc de nouvelles sorties, au risque d’affaiblir encore plus un effectif déjà fragilisé.

Putellas impossible à retenir en 2026 ?

Les difficultés économiques ont un impact direct sur la compétitivité sportive : neuf joueuses clés, comme Alexia Putellas ou Mapi León, arrivent en fin de contrat en 2026. Le club peine à leur proposer des conditions attractives face à la concurrence européenne, menaçant la stabilité du noyau dur. Parallèlement, la formation se dégrade, avec des jeunes talents comme Judit Pujols ou Ona Baradad qui quittent le Barça pour des clubs offrant plus de ressources. La filière junior, essentielle pour l’avenir, est mise en danger.

Le départ de figures importantes, comme Markel Zubizarreta – architecte du projet féminin – souligne les tensions internes, aggravées par les ingérences de la direction dans les décisions sportives. L’exemple récent de Jana Fernández, jeune défenseure prometteuse sur le point de rejoindre le London City Lionesses, illustre ce désengagement progressif. Sa probable vente marquerait la sixième perte majeure cet été, après des joueuses comme Ingrid Engen ou Bruna Vilamala.

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