De Rossi s’exprime après le nul 1 – 1 sur la pelouse du Genoa et son expulsion. | OneFootball

Daniele De Rossi s’est exprimé au micro de DAZN suite au nul 1 – 1 face au Genoa ce dimanche 15 septembre 2024. Un match où la Roma s’est faite égaliser à la 96′.

C’est un match nul qui ne vous fait pas rentrer à Rome heureux.

« Je dirais non. On a dominé la première mi-temps, mais pas tout le match, car dans la seconde période on s’est trop abaissé, et on s’est arreter de reconstruire. Ce n’est pas ‘una vergogna’ de jouer un peu plus bas et de repartir, étant donné qu’on a la qualité pour le faire ».

« On a perdu quelques ballons au moment de ressortir, on a commencé à tirer, ce qui est bien, mais on a commis trop d’erreurs techniques. Il y avait trop de superficialité. Au final, vous donnez confiance à vos adversaires, qui restent une excellente équipe ».

Cependant, nous avons constaté un progrès. En première mi-temps, vous avez joué dans la moitié de terrain du Genoa : c’est un point de départ pour le championnat ?

« C’était le match que nous voulions jouer. Nous avons réussi à les faire bouger : quand nous avions le ballon, nous les avons fait bouger. Dans le passé, nous étions parfois trop directs, nous brûlions un peu le ballon, mais aujourd’hui, en première mi-temps, nous l’avons tenu un peu plus et avons réussi à déplacer leurs sorties avec les milieux de terrain, et nous sommes souvent allés jouer sur nos attaquants, qui sont ceux qui résoudront de nombreux matchs pour nous ».

« En seconde période, nous avons moins tenu le ballon, mais nous avons eu de belles occasions en première mi-temps et une en seconde pour marquer le deuxième but. Et cela fait aussi la différence dans ces stades ».

Comment expliquez-vous le fait de vous etre abaissé en seconde mi-temps ? Et vos avis sur l’entente entre Dybala et Dovbyk ?

« On s’abaisse parce qu’on arrête de presser, on arrête de courir comme en première mi-temps. Ils ont beaucoup dégagé le ballon en première mi-temps et nous avons gagné les duels. Nous nous sommes abaissés de 20 mètres – c’est quelque chose que je n’avais pas demandé – mais quand cela arrive, il faut être prêt à recommencer, car ils avaient beaucoup d’hommes placés haut et nous avions la supériorité devant : nous pouvions faire en sort de les faire redescendre, en conservant le ballon ».

« Au contraire, ces actions ont duré trop peu : elles n’ont rien fait, elles n’ont rien créé. J’ai regardé un peu les chiffres : les grosses opportunités étaient en notre faveur. Mais il faut savoir clore les matchs jeux. Et surtout, si on a dominé ainsi en première mi-temps, je ne comprends pas pourquoi nous avons fait quelque chose de différent en seconde ».

Compte tenu de la qualité que nous avons constatée, cette Roma est-elle une équipe qui va compter pour la Ligue des champions ?

« Je pense que c’est une équipe qui doit se battre pour la Ligue des champions, c’est notre objectif. L’année dernière, nous avions obtenu une nouvelle sixième place qui commence à nous fatiguer. Ensuite, de là à devenir un échec si on n’y arrive pas, c’est une autre affaire, étant donné que les autres équipes sont la Juve, l’Inter, Milan, Naples qui n’a pas les coupes, l’Atalanta qui est très forte… Il y a beaucoup d’équipes qui peuvent finir devant ou derrière nous : la situation est assez équilibrée ».

« À mon avis, nous avons fait un mercato important, pour ce qui était notre projet de redémarrage. Je suis convaincu que nous jouerons nos cartes jusqu’au bout. Il est évident qu’il faut gagner ces matchs à la maison, car dans ce stade, de nombreuses équipes devront lutter ».

« Et ces points sont importants : en partie pour le classement, car après quatre matchs c’est réducteur de le regarder, mais surtout pour le moral, car cela nous aurait fait beaucoup de bien de gagner ».