DECRYPTAGE : Nouveaux piliers et identité, la nouvelle stratégie hivernale du SRFC
Au cours d'un point bilan mercato ce mercredi, Arnaud Pouille et Frederic Massara ont pu s'expliquer sur le virage hivernal pris par le Stade rennais, sans pour autant dévoiler (…)
Au cours d’un point bilan mercato ce mercredi, Arnaud Pouille et Frederic Massara ont pu s’expliquer sur le virage hivernal pris par le Stade rennais, sans pour autant dévoiler un objectif précis.
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C’est par une conférence de presse officielle au côté de son directeur sportif qu’Arnaud Pouille a indirectement répondu à la question de l’avenir de Frederic Massara au Stade rennais. Le Franco-italien, en charge d’un des pires recrutements du Stade rennais a contribué pendant l’hiver à corriger les erreurs de l’été. Avec 11 recrues (tout comme cet été) et 9 départs, Rennes s’est offert une seconde révolution en six mois, avec pour but d’installer d’ores et déjà la base de l’équipe 2025-2026.
« L’idée c’est certainement de faire moins de mouvements à l’inter-saison prochaine, et de porter une base stable devant apporter un nouveau cycle du club en Ligue 1 », a confirmé Arnaud Pouille, assis au côté de Massara. Ce dernier n’a pas voulu faire « de question personnelle. Ici il y a le Stade rennais. Moi, au vu de la fonction que je représente, je travaille pour faire en sorte que les choses aillent pour le mieux pour le stade rennais, ce n’est pas une question d’orgueil personnel si un joueur matche ou pas », a t-il vite évacué, avant de se pencher sur la stratégie mise en place ce dernier mois.
Des piliers pour stabiliser la maison
Le caractère international du casting estival 2024 n’aura échappé à personne, son échec cuisant non plus. Il était donc attendu que le SRFC se pencherait sur des profils plus expérimentés de Ligue 1, français ou non. Au final, 5 des 11 joueurs arrivent avec un vécu en première division tricolore, et quatre d’entre eux apparaissent comme la colonne vertébrale de la nouvelle équipe d’Habib Beye.
« Dans une nécessité immédiate du marché de janvier, on a besoin de joueurs qui connaissent déjà où ils vont jouer, contre qui ils vont jouer dimanche », confie Massara. « Il n’y a pas de temps de pouvoir s’adapter ou comprendre où on se trouve. Et ce sont des profils devant représenter des piliers avec l’état d’esprit qui puisse aider à faire grandir les talents autour d’eux ».
Ces piliers, ce sont Samba, Fofana, Brassier et Rouault côté recrues, pouvant rejoindre une base existante : Truffert, Assignon, Kalimuendo, Blas, Matusiwa. Pour Fofana et Brassier, comme pour Koné, Massara a avoué avoir tenté le coup dès l’été dernier, en vain. Un rendez-vous manqué puis différé.
En quête d’identité rennaise
La question d’éléments rodés à la Ligue 1 n’a apparement été la seule pour les dirigeants rennais qui l’ont lié à un autre axe de réflexion, celui d’un retour de l’identité. Formé au club, Brassier répond à ce critère, tout comme Jacquet, dont le retour payant a pu surprendre. « Le club a souffert dans sa perte progressive d’identité », explique Pouille, « Je suis arrivé dans une stratégie qui est claire avec la propriété. On a une vision sur ce qu’on veut faire à terme, notamment en terme de nombre de joueurs, et à l’intérieur, des places qui peuvent être alloués à un certain nombre de jeunes talents pouvant faire partie de l’aventure et se développer ».
Ce crédo est non sans rappeler la formule qui a fait le succès du Stade rennais il y a quatre ans, sous la houlette de Florian Maurice, s’appuyant alors beaucoup sur le centre de formation rennais auquel Massara comme son président ont tressé des louanges ce matin, en écho au discours d’Habib Beye depuis son arrivée.
« On est d’autant plus content que Djaoui Cissé ait joué un très bon match parce que c’est la preuve que ce centre de formation est encore performant et que les joueurs sortent. Kader Meité, et d’autres qui arrivent », assure le directeur sportif. « Ce club conservera et relancera, et les retours de Brassier et Jacquet sont un signal qu’on a voulu donner, même par rapport à ça. C’est sur ce genre de joueurs, accompagnés des piliers qu’on est allés rechercher, qu’on veut construire une équipe qui puisse rendre fier Rennes et la Bretagne. C’est l’objectif de la propriété, et c’est sur ça qu’on va travailler ».
Ambition très mesurée
De la personnalité, avec des éléments aguerris au championnat, opérationnels dès maintenant. De l’identité, avec des éléments connaissant bien la maison rouge et noire. Le tout par des investissements conséquents, mais « maitrisés ». Mais pour aller où ? Avant la victoire contre Strasbourg, il était difficile d’imaginer que ce Stade rennais puisse lutter pour autre chose à court terme que pour le maintien. Cette dure réalité est encore d’actualité pour un club tout juste sorti de la zone rouge.
Dans ce nouvel effectif, tout reste à faire pour Habib Beye qui alignera vraisemblablement un onze différent face à Saint-Etienne, samedi, un concurrent direct. En défense pour commencer, où une toute nouvelle charnière Rouault-Jacquet-Brassier se dessine. Au milieu, où Koné est venu pour prouver. En attaque, où l’aile gauche pourrait rapidement accueillir Olaigbe.
Mais il est impossible à l’heure actuelle de prédire l’alchimie entre ces nouveaux éléments. La direction l’a bien compris, Arnaud Pouille en tête. « L’objectif, c’est déjà la première des choses, retrouver de la personnalité », pose le dirigeant. « Moi ce qui m’intéresse c’est le match de dimanche, et après le match d’après ». Au coeur d’une saison pour l’instant cauchemardesque, ces réticences sont compréhensibles, et la patience de mise quant à une stratégie nouvelle et un mercato d’été anticipé.
supporter
5 février à 18h23
La seule identité qui reste après l’ouragan de Massara c’est la mascotte du stade rennais, ERMINING.
Pour les bretons fiers de leurs racines et du passé du SRFC, c’est un peu déplaisant voir humiliant. Reste à trouver un nouveau porte drapeau qui n’a pas l’esprit de mercenaire ?...
LavaudMATIC
5 février à 18h27
« Le club a souffert dans sa perte progressive d’identité » explique Pouille...
Pouille et Massara arrivent sans connaitre personne, ni le club, ni les anciens joueurs. Ils sont paumés.
Qu’ils viennent dialoguer ici on est plusieurs à pouvoir leur expliquer.
S’ils peuvent nous donner 150 000 €/mois, on se les partagerait...
Amarouge
5 février à 18h37
Il faudrait que les nouveaux piliers se montrent et assurent. Ce qui est loin d’être le cas.pour l’identité nous n’avons que le nom de la ville et la vilaine. Arrêtons le blabla,il faut tout reconstruire.
Ficelle
5 février à 18h40
UMILIANT est en effet le terme Supporter.
On croit rêver, d’où ils sortent ?
Y’en a pas un qui connait le club, ni au directoire, ni le Président, ni le directeur sportif, ni l’entraineur.
On va leur donner des cours du soir.
Clark Gaibeul
5 février à 19h01
Personnalité, identité... c’est du blabla de com’. Les jeunes du centre de formation viennent de banlieue parisienne, Rennes n’est qu’un tremplin, ils se rêvent ailleurs. Le monde du foot est un business mondial qui brasse des sommes colossales d’argent. Et l’argent est au cœur du système. Mais comment blâmer les joueurs ? Ils vont là où est l’argent. D’autant plus quand ils viennent des 4 coins de l’Europe, d’Amérique, d’Afrique ou même d’Asie... Quant aux discours autour du maillot, du blason, de la région etc. ça fait bien longtemps que ça n’existe plus. Alors parfois il y a des clubs moins fortunés comme Brest qui nous rappellent que le foot peut aussi être une aventure humaine. Mais Brest n’est pas non plus hors du système, ils sont juste un peu plus éloigné.
Dingofoot
5 février à 19h27
Wouah.........Ça va donner ! Identité, stratégie, bla bla bla bla. On y croit plus à leurs discours pourris. 26 ans que ça dure. Pour quel bilan ? Une catastrophe inadmissible, pas en rapport aux moyens financiers. Le SR, c’est comme la politique, aucun projet, aucune stratégie, aucune vision d’avenir, juste un amusant petit joujou pour milliardaire. Ce club est moyen et restera moyen. Dommage.
Le fort bloqué
5 février à 20h35
Sur l’objectif, restons sur le maintien, comme disait Guy Roux. Si on se sauve tranquillement, ça sera bien et on pourra préparer la saison suivante sereinement
Marcel Bichon
5 février à 21h18
Ils sont au moins 2, a croire à leurs discours !!!
Yann de Bretagne 22
5 février à 21h46
Toujours peu de gentillesse envers nos dirigeants sur le site !
Ils acceptent leurs erreurs, le recrutement cosmopolite de l’été, et reviennent avec des joueurs plus aguerris à la L1 et avec du caractère, laissons les bosser ! Et si il a des personnes plus compétentes, qu’elles se proposent au SRCF.
CondateFan
5 février à 22h42
« Moi ce qui m’intéresse c’est le match de dimanche » prévient un Arnaud Pouille plus proche que jamais de l’identité du Stade Rennais.
Bon bah faudra juste lui dire à Nono que le match c’est samedi soir, 21h05. Et ça, n’ importe quel pilier...de comptoir le sait. Oui bon tout le monde en fait était au courant, sauf le président du SRFC, apparemment.
Sacrée FreePouille, va.
PAT59
5 février à 22h57
Une pensée pour Santamaria ,joueur de Nice, la risée du foot français dernière en coupe d’europe et éliminée par une N2.
KH
5 février à 23h10
Le grand remplacement. Une bande de mercenaires affairistes a mis la main sur le Stade rennais. Le club a perdu son identité, sinon son âme. La remontée dans les cœurs sera très longue.
Robin
5 février à 23h28
Soyons un peu gentil envers nos dirigeants, il y a eu une grosse bavure au recrutement d’été c’est un fait ils savent le reconnaître !
Mais ils reviennent avec des joueurs plus aguerris à la ligue 1
Laissons les bosser pour reconstruire une équipe solide pour le bienfait de tous les supporters du Stade Rennais .
Yannzeman
5 février à 23h28
L’argument de l’identité bretonne du club ne trompé personne. La plupart des joueurs formés au club actuellement viennent de banlieue parisienne et le stade rennais, ils s’en foutent. Autant les Gourcuff, Féret, Didot, Lemoine, Danzé, Camavinga et Niamzi étaient des enfants de la région, autant le reste (Wiltord, Dembélé, Dabo, Tell, DDoué...) n’étaient que de passage, se servant de Rennes comme un tremplin.
Pour le reste, reconnaître ses erreurs est une très bonne chose. S’enfermer dans le déni et la suffisance comme FMaurice à propos des DC a conduit le club à la descente aux enfers actuelle, bien aidé il est vrai par ce mercato d’été raté de Massara. Mais la chute date d’avant ce mercato raté, et donc ce coup de barre à 180 degrés me rassure un peu. Reste l’interrogation sur l’absence d’un 9 grand et costaud, alors que rennes en a eu 2 (Yildirim et Meister) et ne leur a jamais vraiment fait confiance. Ce manque va certainement peser sur cette fin de saison tristoune.
Anthony35
6 février à 02h16
Content de ne pas avoir fait l’effort de m’accoutumer avec cet effectif de bric et de broc, et c’est clair que l’effectif 2025 ressemble beaucoup plus à un effectif du Stade Rennais. En creux, la gestion du départ de Maurice semble avoir été encore plus catastrophique que celle du départ de Génésio. Je veux bien admettre que Massara en avait souffert, et ça semble solidement rattrapé, verdict en fin de saison. Mais je veux bien entendre aussi les critiques de Molina : Massara en a-t-il été réduit à arroser son réseau d’agents ou est-ce un choix délibéré ? Quant on voit le nombre de transactions de dernière minutes en général, on peut se dire qu’il avait un peu de temps pour faire mieux quand même, malgré l’importance du turn-over. Bref, on a laissé aux concurrents une demi-saison d’avance tellement on est les meilleurs :D
campesien35
6 février à 07h52
Le mercato de l’été prochain verra de nombreux départs et 1 ou 2 arrivées pour ajustement. Enfin de la stabilité à venir , condition sine qua non pour construire une équipe compétitive. Et avoir des ambitions à la hauteur du budget et des sommes folles dépensées. La question de l’identité est récurrente. L’identité bretonne de l’equipe à travers l’origine des joueurs, oublions. Le foot est un marché international aux mains des intermédiaires et de réseaux d’intérêts opaques. Alors faire un mercato en respectant l’identité bretonne, de l’enfumage. La seule identité à espérer est celle du jeu. Celle de la saison 2021-2022 ? Le foot est aussi un spectacle dont l’objet est de procurer du plaisir. Nous sommes dans l’attente de ce plaisir partagé.
pheonal 58
6 février à 07h58
Il y a aussi de très bons joueurs en Bretagne , notamment chez les Griffons qui viennent d’éliminer les Aiglons . ( F. Haise ne doit pas être content ) .
Allez Rennes !
supporter
6 février à 08h49
Un club est une association regroupant des membres pour partager un intérêt commun...
S’il n’a pas d’identité c’est un bateau ivre pour pas dire un bateau fantôme. Ce n’est pas l’idée que je me fais du stade rennais depuis des décennies....
Les flux migratoires auraient ils une autre interprétation de l’identité du club Breton ? du Roazon Park ? du Bro Gozh Ma Zadoù ? de la galette saucisse ?...
Ficelle
6 février à 09h14
Trois clubs bretons en quart de finale de la coupe de France...
Ou est Rennes ?
Marcel Bichon
6 février à 12h01
Avec tout celà, on passe surtout pour des guignols après de toute la Ligue 1.
L’image d’un club riche, qui gère son pognon, ses affaires, son effectif...comme des peintres.
Ne savant que faire de l’oseille.
La honte absolue, on se tape l’affiche, c’est impeccable !!!
Je pensais avoir tout vu avec le dossier Matic....et bien non !