Désireux de voir le LOSC « aller au bout » en Coupe de France, Bruno Genesio aborde Saint-Maur « de la plus sérieuse des manières » | OneFootball

Pour clore une riche année 2025, le LOSC va tenter d’éviter la mauvaise surprise en Coupe de France face à l’US Lusitanos Saint-Maur, samedi (15h30). S’appuyant sur sa riche expérience, Bruno Genesio sait que le moindre relâchement pourrait se payer cash.

Saint-Maur, un adversaire bien identifié

« Nos analystes ont réussi à avoir des images. J’ai quand même un peu de contact dans le foot et dans le foot amateur encore. Ils ont joué contre GOAL FC il n’y a pas longtemps. J’ai eu quelques infos grâce au papa d’un ancien grand joueur que vous connaissez, Ludovic Giuly. Son papa m’a donné quelques infos. J’ai aussi croisé Jean-Marc Ferreri qui, avec Toulon, a joué contre eux. On a aussi des images de leurs matchs, qui ne sont pas des images de la même qualité qu’on peut avoir lorsqu’on joue en Ligue Europa ou en Ligue 1.

C’est un peu plus difficile, mais ça nous donne une idée assez complète de cette équipe qui est la meilleure défense de son groupe, qui n’a pas perdu depuis bientôt deux mois et demi. On connaît ce genre de match, ils ont des bons joueurs à certains postes. C’est une équipe qui est en confiance, avec un jeune coach qui a l’air de faire de très bonnes choses. On est prévenus. Maintenant, ça reste un match de coupe où tout peut se passer. A nous de l’aborder de la plus sérieuse des manières, comme on le fait en Ligue 1 et en considérant cette équipe comme si on jouait une équipe de Ligue 1. »

Une désillusion à effacer pour le LOSC

« Contre Dunkerque, je trouve qu’on avait fait un bon match, avec beaucoup d’occasions. C’est le charme du foot. Quand ça nous arrive, c’est moins charmant. Je pense que c’est un match qu’on jouerait de nouveau 100 fois, on le gagnerait 100 fois. Que ce soit dans le temps réglementaire, mais aussi dans la séance de tirs au but. Vous vous souvenez que dans la séance de tirs au but, on a deux buts d’avance à un moment donné. Il y a des soirs où le foot est capricieux. On avait aussi été maladroit, parce qu’on a eu beaucoup d’occasions qu’on n’a pas su convertir. Et eux, sur une demi-occasion en fin de match, ils ont réussi à mettre un but. Ça fait partie du football. Mais c’est vrai que c’était une grosse désillusion, parce qu’on avait éliminé Marseille. On avait fait un très bon match, ça nous ouvrait un peu le tableau. »

Le LOSC ne manque pas d’ambition

« C’est une nouvelle saison en coupe qui démarre. À nous de bien la démarrer, on sait que c’est une compétition qui nous tient tous à cœur. Parce qu’elle crée énormément d’émotions lorsqu’on la gagne, on le sait. Puisque le club l’a gagnée, j’ai eu la chance aussi de la gagner en tant qu’adjoint plusieurs fois. On sait ce que ça procure comme émotion lorsqu’on va au bout de cette compétition. Et on a à cœur, lorsqu’on débute une compétition, d’aller au bout. Je ne dis pas qu’on ira, mais en tout cas, on a l’ambition d’y aller. Mais ça passe par bien débuter la compétition samedi face à Saint-Maur. »

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Des tirs au but préparés ?

« Non, je prépare mon équipe pour gagner. Que ce soit en coupe, en championnat ou en Europa League. Après, on sait que ça peut être une éventualité. Là, c’est plus difficile. Parce qu’autant en Europa League et en Ligue 1, identifier les tireurs, regarder comment ils ont tiré leur tir au but ou leur penalty, c’est simple. Autant là, pour trouver des images de qui tire et où il tire, c’est plus difficile. Il y a un travail qui a été fait, comme d’habitude, avec Nico (Nicolas Dehon, entraîneur des gardiens, ndlr) là-dessus. On aura les infos aussi. Mais moi, j’ai préparé l’équipe à gagner. C’est aussi notre job d’anticiper et de prévoir, même si on n’a pas envie d’aller jusque là. »

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport