Foot National
·16 novembre 2024
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·16 novembre 2024
Didier Deschamps était présent en conférence de presse ce samedi.
Un choc attendu. Ce dimanche soir, l’Équipe de France se déplace effectivement sur la pelouse du mythique stade de San Siro pour y affronter l’Italie dans le cadre de la sixième et dernière journée de la phase de poules de la Ligue des Nations. Une rencontre entre les deux leaders du Groupe B, qui pourrait permettre à la sélection tricolore de terminer en tête de sa poule en cas de succès. Présent en conférence de presse d’avant-match ce samedi, Didier Deschamps n’a pas caché la fatigue mentale traversée par ses Bleus ces derniers mois.
Les critiques à son égard :
"J’ai toujours mon énergie. Je fais tout pour continuer à maintenir l'équipe de France au niveau où elle est arrivée, avec des exigences et une attente qui sont là. Les critiques ont toujours fait partie de ma vie. Les compliments aussi. Ce n'est pas ça qui va influencer ce que j'ai à faire, ce que je pense faire pour que l'équipe de France soit la plus performante possible."
L’état de forme des Bleus :
"Je parle beaucoup avec eux. Comme j'ai eu à vous le dire, il y avait besoin de récupérer pour beaucoup de joueurs. Ils sortent de semaines à trois matchs. Il y a la fatigue physique et psychologique. Certains diront qu'on ne va pas les plaindre. Mais les déplacements et les voyages... La motivation est là. Heureusement qu'elle est là. Mais entre avoir la motivation et la retranscrire, il y a l'état physique qu'on peut plus mesurer, et une fatigue psychologique parfois plus importante. Et celle-ci est difficile à quantifier."
Des Bleus moins performants ?
"On est deuxièmes au classement FIFA. On a été demi-finalistes de l’Euro. On dispute une Ligue des Nations où j’ai décidé de mettre des joueurs plus jeunes et avec moins d'expérience. Ils ne vont pas avoir le même rayonnement que des joueurs avec plus d'expérience. Mais on est là malgré tout. L’Italie et la France sont qualifiées pour la phase à élimination directe . On sait ce qu'on doit faire."
Le football italien :
"Le football italien fait toujours partie des quatre grands championnats, il a toujours été attrayant. Peut-être que c'était la première option à une époque. Aujourd'hui, l'Angleterre prend beaucoup avec des moyens supérieurs aux autres championnats."
Après 12 ans à la tête des Bleus, Didier Deschamps apprend-t-il encore ?
"Claudio Ranieri, le futur entraîneur de l’AS Roma, a 73 ans. Il a encore apprendre. L'expérience sert. Je me nourris toujours des discussions et échanges avec les joueurs, que ce soit individuel ou collectif. Ce que j'ai fait avant, je ne suis pas obligé de le refaire. Le maître mot c'est de s'adapter. J’apprends tous les jours. Quand je me lève le matin, je me dis une chose: je sais que je ne sais pas. L'environnement n'est pas le même aujourd'hui qu'il y a dix ans. L'exigence n'est pas la même. Faisons en sorte de garder toujours la même tranquillité, la même sérénité. Et ce qui est important: la même envie."
Le capitaine face à l’Italie :
"Oui j’ai déjà décidé. Non, vous n’aurez pas d’indice."
La rivalité avec l’Italie :
"Ça me fait toujours très plaisir de retourner en Italie parce que j'ai passé beaucoup d'années en tant que joueur et entraîneur. À l’époque, c’était très spécial de jouer ce match. C’était très souvent l'Italie qui gagnait. Le football français, on nous disait qu'on ne gagnait jamais rien."
Le onze de départ :
"On n'aura pas la même opposition que celle de jeudi. Il faut voir un maximum de joueurs sur le terrain. Il n'y a pas de conclusions définitives par rapport à un match réussi ou pas. Il y a des passages importants" a-t-il conclu dans des propos retranscrits par nos confrères de RMC Sport.
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