Donnarumma se troue, la presse italienne le dézingue !  | OneFootball

Auteur d'une bourde avec l'Italie, Gigio Donnarumma est dans le viseur d'une presse italienne pas tendre avec l'ancien gardien du Paris Saint-Germain.

L’Italie a beau avoir dominé l’Estonie (3-1), l’ambiance au lendemain du match n’a rien de triomphale. Dans les travées du stade comme dans les colonnes des journaux, un nom revient en boucle : Gianluigi Donnarumma. Le portier de la Squadra azzurra, censé incarner la stabilité à huit mois du Mondial, a encore fait trembler tout un pays.

Car si les trois points sont bien là, la prestation du gardien de Manchester City, elle, laisse un goût amer. Une faute de main, sur un centre pourtant anodin, a offert à l’Estonie son unique but de la soirée. Une erreur sans conséquence au tableau d’affichage, mais lourde symboliquement pour un joueur censé incarner la sérénité retrouvée de la Nazionale.

"L’erreur est grave"

Dans les kiosques, la presse italienne a tiré à boulets rouges sur son gardien. Il Messaggero parle d’"une terrible erreur, difficile à commenter. Le centre est inoffensif, mais il parvient à laisser filer le ballon. Trop complaisant". Le Corriere della Sera, lui, n’a pas été plus tendre en lui attribuant la pire note de la soirée (4,5) : "L’erreur est grave, même si elle n’affecte pas le résultat. Un manque de concentration qu’un grand gardien comme Gigio ne peut pas se permettre".

Du côté de Sportmediaset, on évoque « une erreur sensationnelle » après « une heure et quart passée à regarder les autres jouer ».  Ce n’est malheureusement pas une première. Le mois dernier déjà, face à Israël (5-4), Donnarumma s’était distingué par une bévue grotesque après seulement quatre minutes. La Stampa n’a pas manqué de rappeler ce fâcheux précédent : "Le résultat n’est finalement entaché que par une nouvelle erreur de Donnarumma qui offre à Sappinen un but aussi historique qu’inattendu".

Alors que la Squadra azzurra n’est que deuxième de son groupe, six points derrière la Norvège d’Erling Haaland, la pression monte. Deux Coupes du monde ratées ont déjà laissé des cicatrices, et l’Italie ne peut plus se permettre le moindre faux pas.

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