Entretien ML2 – Loni Laurent : « On est plus respectés, on entend plus parler de Rodez qu’à une certaine époque » | OneFootball

Ce nom ne vous disait sans doute rien avant cette année mais si votre équipe a croisé sa route depuis le début du championnat, vous avez forcément entendu parler de lui puisqu’il n’a raté aucune des douze premières journées de Ligue 2 depuis son arrivée dans le championnat ! Loni Laurent, défenseur central du Rodez Aveyron Football, est l’un des rares joueurs (hors gardiens) à avoir enchaîné les titularisations sans jamais avoir été remplacé, alors qu’il n’avait pas connu un niveau aussi élevé avant le mois d’août 2024. En amont de la réception d’Annecy, le néo-professionnel qui gravit les échelons à toute vitesse sans être passé par un centre de formation s’est confié à nos journalistes, qui ont pu faire la connaissance d’un garçon enjoué et déterminé.

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Photo Nathan Barange/Icon Sport

MaLigue2 : Bonjour Loni, vous étiez titulaire en N2 en 2022-2023, puis en National et maintenant en Ligue 2 : on a vraiment l’impression que tout s’accélère pour vous ces dernières saisons !

Loni Laurent : C’est vrai qu’il y a 3 ans j’étais encore en R1 chez moi à Valence. C’est allé vite ! En milieu de saison, je suis parti à Marignane en N2 et j’ai réussi à m’imposer directement, la saison d’après on fait une grosse saison et on arrive à monter.  J’avais la confiance du coach Brahim Hemdani donc j’ai pu enchaîner en tant que titulaire en National. Être en Ligue 2 un an plus tard, c’est vrai que ça s’est fait vite. Trois ans (il répète) ! Arriver en Ligue 2 en seulement 3 ans, je ne l’aurais jamais imaginé !

ML2 : Après douze journées en Ligue 2, seuls cinq joueurs de champ ont joué toutes les minutes. Dans le lot, il y a deux joueurs du RAF : vous et…

LL : Stone Mambo ! Le pauvre, il est suspendu ce week-end.

ML2 : Tout à fait ! C’est un exploit de pouvoir être disponible chaque semaine sans jamais poser de problème à son entraîneur, comment expliquez-vous cela ?

LL : C’est difficile à analyser, surtout que la différence de rythme entre le National et la Ligue 2 change déjà beaucoup de choses. Il y a plus d’entraînements à haute intensité, alors il m’a déjà fallu un temps d’adaptation pour m’y faire. Entre ça et le fait d’enchaîner trois matchs en une semaine à deux reprises… Il faut bien gérer son sommeil, très bien manger et boire, ne pas faire n’importe quoi dans ces semaines-là, on a aussi beaucoup de soins avec les kinés. À ce niveau, on doit prendre soin de notre corps. C’est trop important, c’est ce qui permet d’enchaîner et de perdurer.

ML2 : Est-ce une discipline que vous aviez déjà avant de signer à Rodez ?