Équipe de France : il y a 20 ans, quand Israël-France était délocalisé à ... Palerme | OneFootball

En 2003, la rencontre entre Israël et la France, comptant pour les qualifications de l'Euro 2004, avait déjà dû être délocalisée.

L'équipe de France s'apprête à découvrir une nouvelle enceinte ce jeudi 10 octobre. Pour le compte de la troisième journée de Ligue des Nations, les Tricolores, dirigés par Didier Deschamps, ont rendez-vous à la Bozsik Arena de Budapest, composée de moins de 10.000 places, pour y défier Israël. Une rencontre délocalisée en Hongrie en raison du contexte géopolitique très tendu au Proche-Orient. Mais cette dixième confrontation de l'histoire entre les deux sélections n'est pas la première à connaître pareille situation.

4.000 spectateurs seulement

En 2003, les Bleus, champions d'Europe en titre évincés piteusement de la Coupe du monde en Asie un an plus tôt, se tournent vers la défense de leur titre l'année suivante au Portugal. Pour se faire, il faut déjà se qualifier pour la compétition. Ça passe par des éliminatoires face à Chypre, Malte, la Slovénie et donc Israël. Rien d'effrayant sur le papier. Et les hommes de Jacques Santini le confirment en réalisant le grand chelem (8 matchs, 8 victoires). Durant leur parcours victorieux, Zinédine Zidane et sa bande ont toutefois dû éviter le piège du 2 avril 2003.

Pour sa rencontre aller face à Israël, les Tricolores ne se rendent pas à Tel-Aviv, là où ils ont déjà eu l'occasion d'affronter la sélection locale à trois reprises dans leur histoire (1988, 1993 et 1995), mais bien à ... Palerme, en Italie. Là encore, les tensions qui règnent (déjà) au Proche-Orient conduisent l'UEFA à délocaliser le match pour des raisons de sécurité. Une demande faite par l'instance continentale à la fédération israélienne dès octobre 2001. Palerme et son stade Renzo-Barbera sont alors choisis. Un millier de policiers italiens assurent la sécurité, ultra-renforcée dans la ville pour l'occasion, pour une faible affluence de 4.000 spectateurs.

Les Bleus font le boulot

Sur le terrain, les champions du monde 1998 font eux aussi le boulot. Pourtant surpris par l'ouverture du score précoce israélienne (2e), les Bleus s'en remettent à deux joueurs bien connus de la Serie A pour l'emporter. L'attaquant David Trezeguet, buteur de la Juventus Turin, égalise tout d'abord de la tête (23e), avant que Zizou, l'ancienne idole de la Vieille Dame partie au Real Madrid en 2001, permette aux siens de l'emporter d'une frappe du gauche juste avant la pause (45e, 1-2). Avec ce résultat obtenu en Sicile dans un contexte tendu, les Tricolores tracent leur route vers l'Euro avant de s'imposer facilement lors de la manche retour au Stade de France quelques mois plus tard (3-0).

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