Équipe de France : "Ma réflexion a évolué", Kylian Mbappé évoque les calendriers surchargés | OneFootball

À la veille du premier match des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026, Kylian Mbappé a pris la parole pour aborder un sujet brûlant : le rythme effréné imposé aux joueurs. Le capitaine des Bleus a insisté sur la nécessité de trouver un équilibre entre le nombre de matchs et la récupération afin de préserver la santé des athlètes.

Pour son premier match de la saison 2025-2026, l'équipe de France se rend en Pologne pour y affronter l'Ukraine à la Tarczyński Arena de Wroclaw. Le coup d'envoi sera donné ce vendredi 5 septembre à 20h45 pour le compte de la première journée des éliminatoires à la Coupe du Monde 2026. À la veille de la rencontre, le capitaine Kylian Mbappé s'est exprimé en conférence de presse sur le calendrier infernal des joueurs. "Je ne me rappelle pas avoir vu un joueur faire une saison à 60 matchs de haut niveau. Tu gardes toujours un niveau de base. J’ai vu certains des meilleurs joueurs de l’histoire, certains joueurs un peu moins bons : je n’ai jamais vu un joueur faire 60 matchs à son meilleur niveau. Peut-être physiquement, mais en termes de niveau ce n’est pas possible", a-t-il déclaré, soulignant l'impact des cadences infernales sur les performances.

"Ma réflexion a évolué"

Le joueur a également évoqué sa vision qui a évolué concernant le nombre de matchs. "Est-ce qu’on joue trop ? Non. Ma réflexion a évolué. Je l’ai pensé à un moment, mais je ne le pense plus forcément. Je pense juste qu’il faut avoir un peu plus de repos. On peut jouer le même nombre de matchs, mais il faut un peu plus de vacances pour regénérer le corps et encaisser à nouveau cette charge."

Face aux critiques, Mbappé a regretté le manque de compréhension. "On donne des explications, mais le boomerang c’est : ‘Vous gagnez beaucoup d’argent donc jouez.’ À ce rythme, on va dialoguer autour de ça pendant des années et ça va rester comme ça", a-t-il regretté, en citant l'exemple de la Coupe du monde des clubs. "À la Coupe du monde des clubs, mi-juillet, on était en quarts de finale pendant que d’autres équipes jouaient déjà des matchs amicaux. Peut-être que je suis fou, mais je me disais qu’il y avait peut-être un problème." Malgré tout, le capitaine a assuré que la passion pour le jeu reste intacte. "Tout le monde doit faire un bout de chemin pour trouver des solutions. Je n’ai pas envie qu’on arrive à un moment où nous les joueurs on va se dire : ‘bon ce match en novembre, il est en bois, je le saute’. Ce n’est pas le but, on aime le foot et on reste des passionnés même si c'est devenu notre travail", a-t-il conclu.

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