le11
·5 febbraio 2025
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Héroïque durant le temps réglementaire et décisif pendant une séance de tirs au but à couper le souffle, Ewen Jaouen a été le grand artisan de la qualification de Dunkerque face au LOSC, mardi à l’occasion des huitièmes de finale de la Coupe de France. Un match riche en émotions pour le jeune gardien de but. Entretien.
Juste avant, le Lillois tire au-dessus. Je regarde le tableau et je vois qu’on est en septième position. J’ai su que c’était pour moi, j’étais calme et serein. Je me suis dit que je n’étais pas pressé, que je pouvais prendre tout mon temps. J’ai simplement essayé de faire comme à l’entraînement.
Sans dire que je me sentais invincible, je me sentais bien dans le match. Après le poteau à la fin, sur la tête de (Bafodé) Diakité, je me suis dit que c’était bien parti quand même (sourire). Il y a eu trois poteaux en tout. Le vent tournait un peu en notre faveur. Ce n’était pas un match comme les autres, parce qu’on a affronté une équipe de Ligue des Champions, une des meilleures équipes en France.
J’y ai repensé oui. Surtout après les deux penaltys ratés, je me suis dit qu’on était reparti pour la même histoire. Il fallait simplement être dans la même optique que la séance de tirs au but avec Rodez. Tant que ça joue, ce n’est pas perdu. J’ai donc tout fait pour les arrêter.
On est en quarts de finale de Coupe de France, ça n’arrive pas tous les jours. Maintenant, chaque match est une finale. On va aborder les choses de la sorte.
Il reste des matches à jouer quand même ! On va profiter d’abord du match à venir. On est en quarts de finale de Coupe de France, ça n’arrive pas tous les jours. Maintenant, chaque match est une finale. On va aborder les choses de la sorte.
Aller sur le banc m’a amené à travailler d’autre chose, notamment l’aspect mental. Si je m’étais relâché, la soirée se serait passée différemment. Il y a surtout une grande émotion après ce match. Tu veux être footballeur professionnel pour ce genre de moment, de match. C’est magnifique.
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport