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·22 aprile 2025

EXCLU - Ismail Bouneb : « Je ne peux que réussir avec ma mentalité et mes qualités »

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Du haut de ses 18 ans, Ismail Bouneb affiche une décontraction et une maturité à toute épreuve. Le Nordiste, passé par le LOSC et formé
à Valenciennes, a finalement choisi de parapher son premier contrat avec Le Havre. En attendant ses premières minutes en Ligue 1, l’international U18 français, finaliste de la Coupe du Monde U17, prend son mal en patience en se donnant les moyens de réussir. Interview avec un introverti sûr de sa force.


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Enfance

Comment s'est déroulée ton enfance ?

Tout d’abord, je suis né à Lille le 7 juin 2006. J’ai habité à Marcq-en-Baroeul, dans la banlieue lilloise. J’ai passé toute mon enfance là-bas, mes parents vivent au même endroit à l’heure actuelle. J’avais un mode de vie particulier parce que je passais tous mes soirs au city stade du quartier à jouer au foot avec mes amis. J’ai commencé en club du côté de Marcq-en-Baroeul en U6 où j’étais surclassé. J’ai intégré le LOSC en U8 juste après avoir fait des détections. J’y suis resté jusqu’en U12, ensuite le club a décidé de ne pas me garder. Dans mon esprit, ce n’était pas un problème parce que j’aimais le foot, donc j’ai décidé de continuer à jouer en retournant à Marcq-en-Baroeul vu que je connaissais tout le monde et que tout le monde me connaissait. J’étais un peu l’enfant de la ville on va dire. Lors de mon année en U14, alors que j’avais un an de moins que mes partenaires, il y a un recruteur de Valenciennes, Donovan, qui m’a invité pour un essai. Ça s’est bien passé et j’ai rejoint le centre de formation de VA. Je pense que c’était le bon choix, en tout cas, j’ai vécu cinq très belles années jusqu’à mon départ pour Le Havre à l’été 2024 où j’ai eu la chance de signer mon premier contrat professionnel. C’est le travail qui paie.

Tu étais quel type de garçon ?

Je ne parlais pas beaucoup, mais quand il fallait rigoler avec les copains, j’étais là (sourire). En fait, avec tes proches, tu n’es jamais la même personne. Tu es moins réservé, moins timide, plus cool. Tu lâches des blagues, tu te laisses aller. À première vue on va dire que je suis timide, mais ceux qui me connaissent bien comme ma famille ou mes proches diront que je ne suis pas timide.

Tu étais comment à l’école ?

J’étais un élève un peu dissipé. Au bout d’un moment, mes parents recevaient beaucoup de convocations à cause de mon comportement. C’était surtout en seconde. En fait, j’aimais bien rire, c’était ça le problème. Je faisais beaucoup rire mes camarades sans me rendre compte que ça me faisait perdre du temps dans mon processus scolaire. J’ai passé de très bons moments. Après, les notes n’étaient pas nulles, mais c’était moyen. Quand je faisais quelques efforts, j’arrivais à atteindre 13-14.

Tu as une histoire marquante par rapport à ton enfance ?

(Longue réflexion). J’ai trois grands frères, que des footeux, donc ça jouait parfois à la maison. Ma mère et ma sœur avaient l’habitude de subir ça. On attendait que les parents partent et on organisait des matchs. On utilisait la table basse comme cage. C’était du grand n’importe quoi, on jouait comme si on était au city.

Comment le foot est venu à toi ?

J’ai un père qui aime le foot, trois grands frères footballeurs, des oncles qui kiffent le foot aussi… C’était difficile de passer à côté du foot. Depuis que je suis petit, je regarde le foot, la Ligue 1. Quand tu grandis dans une famille comme ça, tu ne peux pas passer à côté.

As-tu essayé d’autres sports ?

Je n’ai joué qu’au football toute ma vie. À part les sports à l’école comme le badminton ou le ping pong. En général, je pense que les footeux sont tous d’accord avec ça, on a moins de mal à s’adapter à un nouveau sport que les autres sportifs.

Formation

Peux-tu détailler ton parcours ? Tu as commencé à l’Olympique Marcquois avant d’aller au LOSC puis de revenir à l’Olympique Marcquois.

Je ne regrette pas d’être passé par le LOSC, c’était une belle expérience, à 20 minutes seulement de la maison. Je m'en rends compte après, mais j’ai appris beaucoup et rencontré de belles personnes. Je retiens le positif. À l’époque, j’évoluais comme défenseur central. Ils m’ont recruté comme attaquant et ils m’ont fait reculer en défense pendant quatre ans. On jouait en largeur, c’était du 8 vs 8. Et en retournant à Marcq-en-Baroeul, lors du passage sur grand terrain, je suis monté au milieu, en 6, puis en 8 avant de finir milieu offensif.

Comment as-tu atterri à Valenciennes ?

Le recruteur de Valenciennes, Donovan, venait souvent voir des matchs à Marcq-en-Baroeul. Il connaissait bien notre coach en U14, Jonas. Il échangeait avec lui, il avait de bons retours sur moi. J’étais un mec sérieux qui apportait à l’équipe tout ce qu’il fallait. J’étais le plus jeune donc j’étais un peu le chouchou de l’équipe. Je suis parti faire un essai à Valenciennes, j’ai visité les infrastructures, puis j’ai signé là-bas. J’ai très vite compris le fonctionnement du club.

Comment était la vie au centre de formation ?

J’ai vraiment aimé ces années-là. Dans le foot, si tu regardes avec un peu de recul, tu fais toujours de belles rencontres. Sportivement et dans la vie de tous les jours, on a kiffé. Il n’y avait pas de jalousie, on n’a pas cherché à se mettre des bâtons dans les roues, on a tous travaillé main dans la main, les joueurs, le staff, le directeur du centre. C’était une bonne ambiance, on travaillait bien malgré les moyens disons limités.

Des personnes t’ont marqué durant ta formation ?

Ceux avec j’ai joué, mes coéquipiers de l’équipe de France : Joachim Kayi Sanda et Aymen Sadi. Eux, ce sont des frères. Quand tu passes trois années de suite avec les mêmes personnes, tu joues des matchs ensemble, ça devient de vrais frères. On est toujours en contact, on s’appelle régulièrement, on s’encourage.

As-tu une anecdote sur ta formation ?

Un soir, j’étais avec Joachim Kayi Sanda au centre de formation et à partir de 19 heures, on ne pouvait plus sortir. Il y avait une secrétaire qui s'appelait Sabine - d’ailleurs je la salue - et Sabine finissait à 18h30 à chaque fois. C’était une période de ramadan et j’ai dit à Joachim que je devais faire des petites courses parce qu’il n’y avait rien à manger. À 19 heures passées, on voit avec le surveillant qui nous dit : « Allez-y, mais ce n’est pas mon problème, assumez ! ». On va au supermarché vers 20h15, on se balade dans les rayons et là, on voit une dame qui ressemble à Sabine. Finalement, c’était bien elle, et en passant à côté d’elle, on a essayé de ne pas se faire cramer, mais elle nous a vus. Elle a appelé le directeur du centre, on s’est fait gronder (sourire).

Comment décrirais-tu le centre de formation de Valenciennes  ?

Familial, ça se tirait vers le haut. Quand il fallait se dire les choses, on se les disait, sans animosité, pour être sûr qu’il n’y ait pas de malentendu. En dehors de ça, c’était bienveillant.

Comment on fait pour sortir du lot face à la concurrence ?

C’est beaucoup mental. En fait, sur le terrain, il n’y a que des bons footballeurs, tout le monde est fort. Après, ça se joue sur la manière dont chacun utilise ses qualités fortes, sur comment corriger ses faiblesses. C’est important de travailler les faiblesses parce que ça peut compléter des qualités que tu n’as pas encore développées et donc combler des trous. Après, c’est vraiment mental, il faut se dire que chaque jour, tu devras travailler plus que la veille. Tu passes des années loin de ta famille, loin de tes amis, tu penses à eux, ils te manquent. Tu te dis que tu aurais pu être chez toi à profiter, mais tu es gagnant à la fin.

Tu as pu faire un match avec les pros, tu en gardes quel souvenir ?

Je remercie le coach Ahmed Kantari qui m’a fait confiance, il m’a offert mes premières minutes au stade du Hainaut contre le Paris FC. Je lui en suis reconnaissant. Je me suis entraîné avec le groupe pro après mon retour de la Coupe du Monde, je ne pouvais que kiffer. J’avais 17 ans, premières minutes en pro, ce n’est pas donné à tout le monde. Le travail a payé, je suis fier de moi et des personnes qui m’ont entouré.

Le Havre

Pourquoi avoir choisi Le Havre pour signer ton premier contrat pro ?

C’est un club qui ressemble un peu à Valenciennes au niveau de l’environnement. J’ai eu un bon feeling avec Mathieu Bodmer et Mohamed El Kharraze. Je regardais les matchs, c’est sûr que ce n'était pas facile, ce n’est pas facile cette année non plus, mais j’ai aimé le challenge à relever. J’aime ce genre de challenge, quand il faut serrer les dents, ça ne peut que me forger mentalement, physiquement, devenir meilleur et gratter des minutes en pro.

Justement, tu n’as pas encore joué ton premier match avec les pros, comment imagines-tu ton premier match avec Le HAC ?

Je l’imagine sans pression, vraiment libéré, en m’amusant. C’est du football quoi. Bien sûr qu’il y aura les consignes du coach à appliquer, mais le but, c’est de prendre du plaisir, être à l’aise, montrer mes qualités fortes.

Tu as l’air très détente. Je me trompe ?

Non, je suis tranquille, calme, je me dis que c’est du football, tout simplement. C’est ce que je sais faire de mieux et c’est surtout ce que je fais depuis que je suis petit.

Tu es souvent sur le banc, est-ce que tu ne trouves pas le temps long et qu’est-ce qu’il te manque pour jouer ?

On est une équipe plutôt défensive, on passe beaucoup de temps à défendre, et moi, ce n’est pas vraiment ma qualité première. Depuis le début de saison, je travaille ça : le pressing, le contre-pressing, les duels. C’est dur, mais je bosse aussi avec les prépas physiques pour essayer de gagner en masse pour le haut du corps comme pour le bas du corps. Il faut être patient dans ces moments-là et toujours rester attentif parce que ça peut aller très vite. Je continue à bosser et quand le moment viendra, je serai prêt.

Était-ce le projet qu’on t’avait « vendu » ?

Oui, bien sûr. On ne m’a pas vendu de rêve en me disant : « Tu vas jouer directement ». On m’a dit que si j’étais prêt tout de suite, j’allais jouer, mais je pense que je n’étais pas vraiment prêt. Et finalement, c’était peut-être la bonne décision de prendre son temps et d’être patient. On accepte les choix et on travaille.

Comment s’est passée ton adaptation dans le vestiaire ?

Ça s’est très bien passé. Quand les anciens voient un jeune, ils ont l’habitude. Ils sont expérimentés donc ils savent comment nous accueillir. Je pense au capitaine Arouna Sanganté, à Abdoulaye Touré. Oualid El Hajjam aussi, depuis que je suis arrivé, il m’a pris sous son aile. Tout le monde est sympa, il y a une bonne ambiance.

Comment ça se passe avec Didier Digard ?

Le coach croit vraiment en moi. Il prend son temps avec moi, step by step comme on dit. Le coach connaît mes capacités, il me connaît, il sait comment je suis. Il me comprend, il est toujours à l’écoute de ce que je demande. Si je ressens le besoin de lui parler, il sera là avec plaisir. C’est une très bonne relation parce qu’en plus il me dit les choses. Et moi, c’est très important de me dire les choses. Je ne le prends jamais mal. J’aime ce genre de coach franc.

Quelle est la différence entre les matchs de jeunes et les pros ?

La différence, c’est les pertes de balle. À mon poste, c’est important. On est une équipe qui défend beaucoup, donc si je suis amené à perdre le ballon, c’est compliqué, ça oblige à un contre-pressing, l’équipe doit défendre. Surtout qu’en Ligue 1, ça récupère et ça se retrouve rapidement chez l’adversaire. Chez les jeunes, on peut plus prendre de risques pour se montrer. Après, en Ligue 1 aussi, il faudra se lâcher, tenter. Si on n’essaye pas, on ne réussit pas. C’est du football. Bien sûr, l’intensité change, il n’y a pas de quoi se poser trop de questions.

Personnalité

Si tu devais présenter Ismaïl que dirais-tu ?

C’est l’amoureux du football depuis sa jeunesse. Il aime rire tous les jours, tout le temps souriant, jamais énervé, jamais triste. C’est sûr qu’il y a des moments dans la vie où c’est plus dur, mais pas de quoi se renfermer. On a la chance d’être en vie, en bonne santé, professionnel, donc on ne se plaint pas et on profite.

On ne dirait pas le discours d’un mec de 18 ans…

J’ai conscience que mentalement et moralement, je suis mature, même si ça ne se voit pas forcément. Je suis vraiment fier de moi, de ma mentalité, de la manière dont je me comporte. J’espère rester comme je suis.

Ça fait quoi d’être considéré comme un joueur très prometteur ?

Aujourd’hui, dans le football, je ne dirais pas que ça ne fait rien, mais c’est le début on va dire. D’un côté, tu as été prometteur au plus haut des jeunes, de l’autre, tu rentres dans le vrai niveau professionnel. Ceux qui te voient arriver au niveau professionnel disent que tu n’as encore rien fait, donc tu veux montrer. Il faut rester concentré. Le contrat professionnel, j’en ai rêvé enfant, mais là, c’est le début du vrai football.

Ça te met une pression supplémentaire ?

Non, jamais. C’est dans la tête. Il faut savoir s’entourer. Déjà, si tu as une famille saine, qui te soutient beaucoup, ça aide. C’est pareil pour les amis. Quand on a un super entourage, on ne peut qu’être à l’aise.

Tu as peur de ne pas réussir ?

Je n’y pense jamais parce que quand tu donnes tout, tu ne peux pas ne pas réussir. Au fond de toi, tu te dis « C’est impossible que je ne réussisse pas ». Moi, je suis quelqu’un de positif donc même si je vais rater 10 fois une chose, au bout de la 11ème fois, ce sera peut-être la bonne. Je suis quelqu’un de très optimiste. Je ne peux que réussir avec ma mentalité et mes qualités.

Qu’aimes-tu faire en dehors du foot ?

Les jeux vidéos, la Playstation 5 surtout. Quand il fait beau, j’aime bien sortir me balader. Au Havre, il y a la plage, donc j’aime bien m’aérer à la plage. Il n’y a rien de mieux.

Tu as des surnoms ?

Ouais, j’en ai un, mais je ne l’assume pas trop (rires). C’est un truc en famille, mais je suis obligé de le dire, c’est « Tanounou ».  Ma mère, depuis que je suis petit, elle m’appelle comme ça, du coup, toute ma famille m’appelle comme ça. Mais c’est seulement à la maison.

Comment résistes-tu aux "tentations" comme les filles, les sorties, la mauvaise nourriture ?

C’est sûr qu’on fait des erreurs. Au début, on n’en est pas conscient, on mange mal, on sort avec les amis, même si je suis quelqu’un qui n’exagère et qui me fixe des limites. Au fur et à mesure, quand tu franchis des paliers, tu te rends compte des choses. Par exemple, quand tu as mal mangé, tu remarques qu’à la séance suivante, tu es lourd, donc tu te dis que tu ne commettras plus cette erreur la prochaine fois. Finalement, ce sont de bonnes leçons à retenir.

Style de jeu

Comment définis-tu ton jeu ?

Je suis un joueur très technique, intelligent, sur la première touche et les déplacements. Même si je ne suis pas le plus athlétique, je vais être le plus important dans les dernières passes et à la finition parfois. Je travaille défensivement pour devenir plus complet.

Si tu devais parler de tes points faibles, tu dirais quoi ?

Physiquement, je dois gagner plus de duels. Il y a des joueurs très costauds en Ligue 1, donc il faut pouvoir résister.

Qui sont tes exemples ?

J’en ai plusieurs. Il y a Kevin de Bruyne, il a une qualité de passes incroyable et aussi une belle frappe. En plus, comme moi, ce n’est pas un joueur hyper athlétique. Je prends exemple sur lui. Il y a aussi Karim Benzema avec sa mentalité, une mentalité de tueur comme on dit. Et puis il y a CR7, un dingue de travail. Quand tu aimes le foot, tu es obligé d’aimer Cristiano.

Qu’est-ce qu’un grand milieu offensif selon toi ?

C’est un leader technique qui, à chaque fois qu’il touchera le ballon, saura quoi faire. C’est celui qui change tout dans le jeu, qui apporte offensivement et qui sait aussi défendre quand le besoin s’en ressent. C’est le leader, pas forcément avec la voix, mais au moins techniquement, celui par qui tout doit passer.

Conclusion

Tu as des rêves  ?

Bien sûr ! J’ai de très gros rêves, des rêves de gosse. Certaines personnes ne croiront pas en moi, mais moi, j’y crois, c’est le plus important. Je veux gagner le Ballon d’Or, ces choses-là. Je suis très optimiste, tout est possible. Je veux aussi remporter des grands titres comme la Coupe du Monde ou la LDC. Et jouer au Real Madrid, c’est l’un de mes rêves, depuis que je suis enfant.

Si tu n’avais pas été footballeur, tu aurais fait quoi ?

J’aimais bien kiné, c’est un métier intéressant. Quand je suis rentré à Valenciennes en 4ème ou en 3ème, je me suis dit que le foot était pour moi et j’ai arrêté de penser à un autre métier. C’est mieux comme ça (sourire).

Si tu avais pu avoir un super pouvoir, tu choisirais lequel ?

Me téléporter comme Mimie Mathy (rires). En un claquement de doigts, tu te retrouves où tu veux. Je serais déjà à Marcq chez mes parents.

Si tu étais journaliste, tu poserais quelle question à Isma  ?

(Longue réflexion). Je lui demanderais comment il fait pour toujours être souriant et heureux. Et il répondrait qu’il faut profiter de la vie tant qu’on est là en bonne santé. À 18 ans, être dans ma situation, ce n’est pas donné à tout le monde. Quand je vois mes amis, ils me disent qu’ils aimeraient tous être à ma place, je mesure ma chance. Et j'en profite.

Si tu devais finir l’interview par une phrase qui te représente, tu dirais quoi ?

Mon slogan, c’est toujours le même depuis le début de ma carrière : « La patience, c’est la clé de la réussite ». Au Losc, ils ne m’ont pas gardé, j’ai été patient, j’ai continué à bosser en club amateur. À VA, pareil, j’ai bossé chaque année en faisant preuve de patience. Et me voilà au Havre avec un contrat pro en Ligue 1 et le début d’une histoire à écrire.

Si tu devais te donner une note pour cet entretien ?

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