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·15 novembre 2024

Face à la DNCG, l’OL et Textor jouent une partie de leur saison

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Ce vendredi, en fin de matinée, John Textor et la délégation de l’OL se présentent devant la DNCG. Après la publication des comptes de l’exercice écoulé, le propriétaire américain va devoir se montrer persuasif, car l’inquiétude est grande dans la capitale des Gaules.

Comme une impression d’être revenu dix-huit mois en arrière. Depuis la prise de contrôle de John Textor, le quotidien économique de l’OL est loin d’être un long fleuve tranquille. En juin 2023, les supporters lyonnais étaient tombés des nues en voyant la DNCG contraindre le club à un encadrement de la masse salariale et des indemnités de transferts. Les promesses faites par l’Américain avaient moyennement convaincu le gendarme financier. Après plusieurs semaines et mois de passes d’armes, Textor avait trouvé les bons arguments pour voir ces sanctions allégées et ainsi permettre à l’OL de recruter l’hiver dernier, puis cet été. Sauf que dix-huit mois après, une nouvelle menace plane au-dessus du club, et cette fois, l’environnement sera bien moins étonné si la DNCG choisit de taper du poing sur la table.

Pourquoi ? Parce que la publication des comptes de l’exercice écoulé a jeté un vrai froid entre Rhône et Saône la semaine dernière. Si le chiffre d'affaires se porte plutôt bien, c’est avant tout la dette qui se creuse qui inquiète. Quand John Textor promettait de la réduire, elle a dépassé les 500 millions d’euros lors de la saison écoulée. Cette donnée, la DNCG va forcément en tenir compte, bien que la délégation lyonnaise encadrée par John Textor et Laurent Prud’homme va tenter de mettre en avant les choses positives.


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Des certitudes plus que des paroles pour la DNCG

Seulement, le passif du propriétaire ne plaide clairement pas en sa faveur et la publication des comptes à peine une semaine avant le passage oral n’a clairement pas aidé à rassurer. Avec Textor, on le sait, respecter les délais n’est pas forcément sa qualité première. Déjà lors du rachat de l’OL, le processus avait connu quelques retards, idem sur certains autres dossiers (OL Reign par exemple). Cette relative incapacité à tenir les délais avait été pointée du doigt à l’été 2023, poussant la DNCG à ne pas forcément croire sur parole l’Américain. Il y avait un climat de défiance à cette époque-ci, l’est-il toujours autant ? L’OL et le gendarme financier ont appris à collaborer ces derniers mois et la levée des sanctions il y a un an avait montré que Textor avait plutôt tenu ses engagements.

D’engagements, il va encore en user ce vendredi en fin de matinée. Comme décrit dans le communiqué d’Eagle Football Group (ex OL Groupe), plusieurs leviers doivent être activés dans les prochaines semaines pour combler une partie de ces interrogations. "L’apport de 75M€ d’ici fin décembre sous forme de capitaux propres et/ou de produits de cessions de joueurs détenus par des clubs du groupe, l’apport d’un montant maximal de 40M€ provenant de la cession prévue de sa participation dans Crystal Palace, l’apport d’un montant maximum de 100M€ début 2025 dans le cadre de son projet d’introduction en Bourse à New York, la réalisation de cessions de joueurs lors du mercato de janvier 2025…"

L’OL ne fanfaronne pas mais n’est pas de défaitiste pour autant

Ces trois leviers, John Textor et Laurent Prud'homme vont clairement insister dessus au moment de leur passage pour rassurer au maximum la DNCG. C’est tout l’enjeu de ce rendez-vous : ne pas faire comme si tout allait bien, mais ne pas non plus tirer la sonnette d’alarme comme ce qui pourrait être lu à travers les réseaux sociaux, à savoir un Bordeaux bis. Il faudra bien plus que des belles paroles pour convaincre le gendarme financier. À la différence d’il y a 18 mois, l’OL sait très bien qu’il va certainement y avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête en sortant des bureaux parisiens.

Cela pourrait bien être des justificatifs supplémentaires à apporter rapidement, mais vu la mauvaise publicité depuis une semaine, difficile d’imaginer ce simple cas de figure… La pire serait une relégation à titre conservatoire dans l’attente des promesses tenues. L’autre, un encadrement de la masse salariale, bien trop élevée et qui devrait pousser encore un peu plus Matthieu Louis-Jean, nouveau directeur technique, à se retrousser les manches pour faire partir certains indésirables. Quand tout semble rouler sur le terrain, l’OL joue clairement une grosse partie de sa saison ce vendredi.

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