Girondins4Ever
·9 novembre 2024
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Sur Liberté FM, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, François Grenet, candidat à la Président de la LFNA, a répondu à la question de savoir si actuellement, la Ligue de Football de Nouvelle Aquitaine était « un champ de ruines ».
« Le mot est peut-être un petit fort. Au niveau de son élite et de ses locomotives, c’est le moins que l’on puisse dire. Pour le reste, je ne suis pas d’accord, ce n’est pas un champ de ruines. Il y a beaucoup de travail, mais notre football souffre, oui. On ne l’a pas choisi, mais on est la plus grande région de France, elle est grande comme l’Autriche… On a un territoire footballistique qui est un football de territoires. Il y a un statistique qui est assez parlante à ce sujet. La LFNA c’est entre 1200 et 1300 clubs, et il y en a plus de 700 qui ont moins de 100 licenciés. La vérité est là. C’est un football en grande partie rural, avec des clubs qui sont en souffrance pour différentes raisons, mais qui sont obligés de s’entendre, de regrouper, de fusionner, pour maintenir, le tissu associatif, l’offre football, à leurs enfants. C’est la réalité. Oui, l’élite est en piteux état. Si on enlève le Pau FC, notre élite ce sont plus des clubs qui sont en compétition de championnats nationaux ».
Et concernant les jeunes, il faut combler le manque de centres de formation.
« Via la Fédé, il y a déjà des pôles espoirs. Mais c’est en jauge limitée. Il y a toujours des gamins et des gamines qui, même s’ils ont le potentiel, s’ils ne sont pas au pôle, sont sur le carreau. Après, pour l’existant, cela permet au moins aux gamins de bosser pour progresser, de continuer dans les mêmes conditions qu’un centre de formation. La seule différence c’est qu’ils jouent dans leur club le week-end. Mais pendant la semaine ils ont des compétitions, ils se rencontrent entre autres pôles, des équipes de centres de formation de clubs pros. Ce qu’il faut faire et créer, c’est permettre aux enfants qui ne sont pas passés par ça, et qui peuvent prétendre à envisager d’être dans les radars d’un club pro, c’est leur permettre de bosser dans les meilleures conditions, qui se rapprochent le plus d’un centre de formation, afin de continuer leur progression, qui leur permettra de développer leur potentiel. Il faut les aider et les accompagner. On a trois rectorats, donc l’idéal serait qu’il y ait, sous forme de Sports Etudes, ou de Pôle de haut niveau, qu’il y en ait un par département : ce serait l’idéal. On se doit de travailler de manière unie et solidaire, ce n’est que ça l’intérêt général ».