Tribune Nantaise
·1 maggio 2025
« Je suis fier d’avoir placé le HBC Nantes dans les quatre meilleures équipes du monde » Grégory Cojean

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·1 maggio 2025
Ils l’ont fait ! Dans un Pavilhão João Rocha en ébullition, les Nantais ont tenu bon. Avec une courte avance à l’aller (28-27), ils ont su faire preuve de caractère pour l’emporter à Lisbonne (32-30) et décrocher leur billet pour Cologne. Pour Grégory Cojean, cette qualification a une saveur toute particulière dans des propos recueillis par L’Équipe.
« C’est beaucoup d’émotion, je suis fier du groupe, de pouvoir emmener ce club à Cologne une nouvelle fois », confiait-il après le match, encore porté par l’intensité du moment. « Certains joueurs, je travaille avec eux depuis plusieurs années. On vit des moments parfois compliqués. On en a connu cette saison, et de pouvoir se redresser comme ça et se qualifier pour un Final Four, c’est juste magique. »
Le technicien nantais n’a pas manqué de souligner les ajustements tactiques opérés entre les deux manches. « On savait que, tactiquement, on pouvait le faire. Il y a des choses que l’on n’avait pas bien jouées au match aller et on a su rectifier le tir, comme souvent cette saison. » Un savoir-faire déjà démontré contre Plock en huitièmes, avec un scénario similaire.
Face à une salle surchauffée, le « H » n’a pas flanché. « Dans un match où l’ambiance était folle, on a fait preuve de maîtrise du jeu et de maîtrise émotionnelle », insiste Cojean. Un point fort notamment visible lors du passage à vide en seconde période, quand l’Égyptien Mohamed Aly enchaînait les arrêts pour les Lisboètes : « Même à ce moment-là, on est restés très lucides et concentrés. On a su reprendre le bon sens du match et se redresser, c’est extrêmement positif. »
Troisième qualification pour le Final Four après 2018 (finale perdue) et 2021 (4e place), cette édition a une autre saveur. « Je suis très fier d’avoir placé Nantes dans les quatre meilleures équipes du monde en 2024-2025, dans la plus belle des compétitions », affirme l’entraîneur.
Et pas question de se contenter d’un statut d’outsider : « On y ira pour gagner. Je connais très bien la ville, je n’ai pas besoin de la visiter », lance-t-il avec le sourire. « Quand tu es au Final Four, tout est possible. J’y ai assisté dès 2010, j’ai vu tellement de surprises, de matches incroyables, de rebondissements… »
Cojean compte désormais sur l’élan de cette qualification pour garder ses troupes sous pression jusqu’au rendez-vous de mi-juin. « Maintenant, les mecs vont rester extrêmement concentrés jusqu’au 15 juin, ça va faciliter mon travail ! », glisse-t-il.