Joseph : "Au delà de la déception, un sentiment de honte prédomine" | OneFootball

Les féminines de l'AS Saint-Étienne ont connu une véritable débâcle hier en fin d'après-midi face à l'Olympique de Marseille au stade Geoffroy-Guichard (0-4). Sébastien Joseph a parlé de honte à notre micro en conférence de presse d'après-match.

Sébastien Joseph : "Je pense qu’on est au delà de la déception, c'est d’abord un sentiment de honte qui prédomine. On se doit de trouver les réponses. Il y a eu des discussions entre nous sur tout ce qui faut revoir que ce soit dans la méthodologie de travail, de système, toute la réflexion. Jusqu’à maintenant, on pouvait dire ‘ok c’était Lyon, le PFC etc’. Aujourd’hui, ce n’était pas le cas. Il faut maintenant trouver des solutions. Ce n’est pas en baissant la tête et en restant sans réaction qu’on trouvera les solutions. (...) Il y a beaucoup de choses. On doit amener d’autres réflexions par rapport au jeu. C'est sûr que les résultats n’aident pas pour la confiance et les initiatives. Quand on joue avec la peur au ventre, ça crée beaucoup de déchet technique.On avait la volonté d’amener plus d’impact et de jeu dans le dos dans la défense adverse. Le troisième but est toujours décisif. Si on revient à 2-1, on peut faire quelque chose mais au final c’est nous qui le prenons ce troisième but, en tout début de deuxième, ça met un coup au moral dès l’entame. Quand c’est comme ça, c’est difficile d’impulser une réaction. Forcément ce soir il y a beaucoup d’abattement mais ce n’est pas ce qui fait avancer. C’est normal d'en avoir encore demain, lundi et sur le début de semaine, mais il faudra aller chercher d’autres solutions pour provoquer une réaction en prenant des points, parce qu’on est capable de le faire.C’était un match à enjeu, un match important, ciblé par les deux équipes. Se faire avoir en transition a amené beaucoup de certitudes côté marseillais et beaucoup de doutes de notre côté. On ne prend pas d’initiative dans le jeu, le premier tir cadré intervient à la 90ème minute pour nous. On ne cherche pas de courses qui font mal dans leur dos, on joue sur du jeu court qui entraine des pertes de balle et qui permet à l’adversaire de nous faire mal sur des transitions.

Ce sont des moments qui sont vraiment désagréables. Outre la prestation qui est mauvaise, on joue à Geoffroy-Guichard devant le public avec l’optique de prendre nos premiers points. On a honte de ce qu’on a produit. La question maintenant, c'est la suivante : est-ce qu’à travers ce genre de prestation on est capable de produire une réaction qui va impulser quelque chose pour décrocher des points et lancer une autre dynamique ?"