Kebbal (Paris FC) se confie sur son échec à Nice, un ancien de Brest et Caen accusé d'escroquerie | OneFootball

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·2 ottobre 2025

Kebbal (Paris FC) se confie sur son échec à Nice, un ancien de Brest et Caen accusé d'escroquerie

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Après sa prestation jugée trop tendre face à l’OGC Nice, Ilan Kebbal s’est exprimé là-dessus en conférence de presse avant la confrontation contre Lorient demain soir en championnat. Ailleurs, ce sont d’autres problèmes qui gâchent la vie d’un ancien joueur en France. Des escroqueries aux paris sportifs, cet ancien milieu de terrain a connu une descente aux enfers avant d’être rattrapé par la patrouille.

Très en vue depuis le début de saison en Ligue 1, il aurait pu se cacher derrière la dynamique collective ou se trouver des excuses, mais Kebbal a choisi d’être honnête. Le milieu du Paris FC, en conférence de presse, n’a pas cherché à mentir sur sa prestation lors du déplacement à Nice. «Sur l'ensemble de la rencontre, c'était finalement un bon point de pris. En fin de match, on a eu le sentiment de pouvoir le gagner parce que s'il est vrai qu'on a mal démarré, on finit très bien. On prend ce but où je fais cette erreur de relance qui était évitable».


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Pas d’excuses pour Kebbal qui assume

Sorti à l’heure de jeu, l’ancien rémois balaie d’un revers de main toute spéculation sur un éventuel problème physique ou un choix de son entraîneur. «Ce n’est ni l'un ni l'autre. Je n'ai pas été bon, donc quand on n'est pas bon, il faut savoir céder sa place pour des joueurs qui sont en meilleure forme, analyse-t-il, lucide sur son niveau affiché. Ce match à Nice, je suis un peu passé à côté, ça arrive, mais croyez moi, cela ne va pas arriver souvent. Sans me trouver d'excuses, je suis encore plus surveillé avec moins d’un-contre-un comme en début saison. Maintenant, on voit des prises adverses à deux, même à trois, donc il faut s'adapter. À Nice, j'ai été moins performant, ça arrive, mais je ne m'inquiète pas là-dessus, j'ai confiance dans mon jeu, mes capacités. Il faut le dire quand on est bon et quand on ne l'est pas.»

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Yoann Court, la spirale infernale des paris et escroqueries

C’est une histoire qui en dit long sur les dérives des paris sportifs et la fragilité de certains footballeurs face à l’argent facile. À 35 ans, Yoann Court, ancien milieu du SM Caen, se retrouve au cœur d’une affaire embarrassante. Accusé d’avoir escroqué une cinquantaine de collectionneurs de maillots, il aurait fait miroiter la vente de tuniques portées en match, sans jamais les envoyer. Jonathan, l’une de ses victimes, aurait perdu plus de 700 euros à cause de cette arnaque. Court ne nie pas avoir eu recours à cette combine. Au contraire, il confesse avoir été piégé par une dépendance destructrice. «Je suis le seul responsable. J’avais besoin d’argent, j’ai été pris dans une spirale. J’ai vendu des maillots, puis au bout d’un moment, j’ai vendu des maillots que je n’avais plus. Je remboursais une personne avec l’argent d’une autre. C’est du vol, mais je compte rembourser ces gens. Ça me fait mal au cœur de voir ce que l’on dit de moi», admet-il.

Cette addiction aux paris sportifs, qui lui aurait coûté plusieurs dizaines de milliers d’euros, a conduit Caen à rompre son contrat par anticipation en 2024. Rentré dans le Vaucluse, il affirme aujourd’hui se soigner et travailler à rembourser ses dettes. Mais les maillots ne sont pas son seul forfait. Court a également emprunté de l’argent à des particuliers. Margot et son compagnon en savent quelque chose. Rencontrés lors d’un voyage au Maroc en 2023, ils lui prêtent 8 000 euros avec des intérêts de 10 %, sur reconnaissance de dettes. Une somme qu’ils n’ont jamais revue, ce qui les pousse à saisir l’émission Ça peut vous arriver de Julien Courbet. Le 1er août 2024, la justice a condamné Yoann Court à rembourser ses dettes et les intérêts.

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