"La place des Lusitanos, ce n'est même pas le National 2" : le président affiche de grandes ambitions | OneFootball

Promus en National 2, les Lusitanos de Saint-Maur ont ouvert leur saison par un nul prometteur contre l’AS Cannes (1-1). Le président Mapril Baptista revient sur cette montée, le défi de cette nouvelle saison et la vitalité du football francilien.

“C’est une fierté de revenir en National 2. La place des Lusitanos, ce n’est même pas le National 2, c’est le National voire la Ligue 2.” Le ton est donné par Mapril Baptista, dans une interview à la Ligue d'Île-de-France de football. Fier de la montée acquise au printemps, le président sait pourtant que la saison qui s’ouvre sera un vrai défi. La saison dernière, les Saint-Mauriens ont dû cravacher pour valider leur billet, dans une lutte avec le Racing CF : “La saison en National 3 n’a pas été évidente. Cela a été dur, je ne pensais pas que le niveau était aussi haut. J’ai la chance d’avoir un staff qui a été à la hauteur, ce qui nous a permis de monter en National 2. Ce n’était pas gagné, il fallait être premier. J’en suis ravi et je remercie encore, non seulement mon staff, mais aussi mes joueurs.”

Pour leur retour à ce niveau, le calendrier n’a pas épargné les Lusitanos. Premier match, et déjà un cador : l’AS Cannes, demi-finaliste de Coupe de France la saison passée et ambitieux promu. “Nous sommes tombés sur une équipe de Cannes qui est vraiment forte. C’est vrai qu’ils nous ont fait peur, nos joueurs ont été très motivés. On a fini par faire 1-1, mais ça n’a pas été facile. Personnellement, j’ai constaté que mes joueurs avaient fait un vrai match, ils étaient en meilleure forme qu’eux. Donc nous avons une équipe qui est vraiment pas mal.” Le président poursuit : “Quand on a vu que l’on commençait par Cannes, on ne faisait pas les fiers parce qu’on connaît le niveau de cette équipe. Quand on voit arriver Grégory Coupet (entraîneur des gardiens) ou Sébastien Corchia, on se dit que ça ne va pas être facile du tout. Mais on s’est accroché, toute l’équipe s’est battue. On n’a pas exigé de résultat, on voulait faire honneur à notre club.”

Des ambitions mesurées mais affirmées

Avec un effectif rajeuni et remodelé — huit recrues issues de N2 et N3 — les Lusitanos visent avant tout le maintien. Le président reste lucide : “On va déjà essayer de se maintenir en National 2, parce que je trouve que le niveau est plus rude qu’anciennement. Après avoir discuté avec mon staff, mon directeur sportif et mon entraîneur, on a constaté que le niveau était lourd.” Le départ de William Harhouz, meilleur buteur parti au Mans (L2), laisse un vide à combler, mais l’envie est bien là. Au-delà du destin de son club, Mapril Baptista se réjouit de voir la région briller : “Paris et l’Île-de-France, c’est le vivier des meilleurs joueurs du monde, ou au moins d’Europe. C’est très plaisant de voir le PSG avec le Paris FC, d’avoir deux clubs en Ligue 1. En Ligue 2, nous avons le Red Star. Il y a aussi d’autres prétendants qui veulent se rapprocher de la Ligue 1.” Et de conclure, en lançant un regard vers l’avenir : “Il y a un autre club qui est très prometteur, même s’il est resté en National 3 en terminant un point derrière nous, c’est le Racing. Et je pense que, dans les cinq prochaines années, nous aurons des surprises".

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