OnzeMondial
·1 aprile 2025
L'annonce cash de Rudi Garcia sur Cristiano Ronaldo et Didier Deschamps

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·1 aprile 2025
Invité du Canal Football Club hier soir, Rudi Garcia a été on ne peut plus cash sur Cristiano Ronaldo et Didier Deschamps. Alors qu’il a eu le Portugais sous ses ordres du côté d’Al Nassr, le technicien français, désormais sélectionneur de la Belgique, ne garde que des bons souvenirs du quintuple Ballon d’Or, qu’il a tenu à encenser.
Depuis maintenant quelques semaines, Rudi Garcia est le nouveau sélectionneur de la Belgique. Le natif de Nemours a réussi son premier objectif à savoir maintenir les Diables Rouges dans la ligue A de la Ligue des nations. Même s’il avait perdu son premier match sur le banc belge face à l’Ukraine (3-1), son équipe a su renverser la situation au retour (3-0) pour assurer l’essentiel. L’objectif de l’ancien coach de l’OM et de l’OL sera désormais de qualifier le pays pour la prochaine Coupe du monde, qui aura lieu en 2026 aux Etats-Uniss, au Canada et au Mexique.
De passage sur le plateau du Canal Football Club ce dimanche, il en a profité pour revenir sur ses premiers pas dans la peau d’un sélectionneur : « Ce n’est pas un soulagement, c’est une satisfaction. Et quelque part, moi, je préfère ce scénario-là. Plutôt que d’avoir gagné 2 fois 3-0, ou d’avoir gagné aux tirs au but après deux vieux 0-0, comme on peut dire, je préfère avoir perdu 1-3 à l’aller. Parce que moi, je sais qu’il y a des choses à corriger. Je peux m’appuyer là-dessus pour montrer aux joueurs ce qu’il ne faut pas faire. On l’a fait, on a retourné la situation. Et je pense que ça peut être un acte fondateur en vue des qualifications pour la Coupe du monde. »
Des qualifications qui sont désormais déjà dans sa tête : « Il faudra bien commencer au mois de juin (...) On va aller en Macédoine (du Nord) et on va recevoir le Pays de Galles. Et vous savez comme moi qu’au mois de juin, c’est toujours un peu particulier. Parce que ne serait-ce qu’il y a des joueurs qui vont arrêter le 18 mai en France, par exemple, et on jouera trois semaines après, le 6 juin. Heureusement, il y a des pays qui s’arrêtent un peu plus tard, comme l’Angleterre, ils joueront le 25 mai et du coup, il y aura un petit peu plus de facilité à gérer l’après-championnat. Ce n’est pas si simple que ça. Je pense qu’on sera motivé parce que c’est la Coupe du monde. »
Une chose est sûre, Garcia attend ses cadres au tournant : « J’ai toujours pensé que la Belgique aurait dû gagner un Euro ou une Coupe du monde. Ils ne l’ont pas fait. Il reste des joueurs de cette époque (Romelu, Kevin, Thibaut). Ils ont tous à peu près 32 ans, hormis Thibaut (Courtois, ndlr) car les gardiens peuvent jouer jusqu’à longtemps, on peut penser que 2026 sera leur dernière chance de briller. Il faut déjà se qualifier. Mais quand on y sera, ce sera leur dernière occasion de briller et de montrer ce qu’ils savent faire. Je ne ferai pas le gendarme car ce sont des joueurs responsables. Sur le terrain, je veux juste qu’ils soient motivés. Pour l’instant, ils ont été irréprochables. »
Après la parenthèse belge, Hervé Mathoux, présentateur du CFC, a tenu à revenir sur sa collaboration avec Cristiano Ronaldo, qu’il a entraîné du côté d’Al Nassr. Pour le coach de 61 ans, il était très facile d’entraîner le quintuple Ballon d’Or : « Entraîner un joueur comme Cristiano Ronaldo ? C’est relativement simple. Les grands joueurs sont simples à entraîner. La grande différence, c’est que le club d’Al-Nassr est passé de quelques millions à plusieurs millions sur les réseaux sociaux. On le voyait à l’entraînement car il arrivait avant tout le monde et ensuite, c’était le dernier à partir, c’est pas une légende. »
Le professionnalisme du Portugais est bien évidemment ce qui l’a le plus marqué : « Il aurait pu éventuellement se la couler douce chez nous, mais pas du tout. C’est surtout la sécurité qui change quand on se déplaçait, c’était très sécurisé. Le joueur, on comprend pourquoi c’est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Il est tellement professionnel. Il va très vite et saute très haut encore. Il marque encore avec le Portugal donc c’est bon signe. Il faut être honnête, franc, lui dire ce qu’on pense. Il faut aussi l’écouter car il a beaucoup de vécu. »
Enfin, il n’a pas manqué d’être un brin titillé sur de possibles retrouvailles avec l’équipe de France, son pays. S’il ne renie pas sa nationalité, il n’entend bien faire aucun cadeau aux Bleus en cas de confrontation entre voisins : « France-Belgique en finale du prochain Mondial ? Arrêtez, vous allez perdre pour la première fois. Je suis Français mais quand je dirige la Belgique…Je suis à la tête de la sélection belge » a-t-il clamé.
Malgré tout, battre les vice-champions du monde ne sera pas chose facile. Conscient de cette tâche, il a conclu en encensant Didier Deschamps : « DD, je pense que c’est l’un des meilleurs entraîneurs de la planète. Quand on gagne en France une Coupe du monde en 2018 et qu’on fait la finale quatre ans après… Il a été beaucoup critiqué. Et moi, je me suis beaucoup énervé devant mes journaux à lire ce qui pouvait être écrit sur l’un des meilleurs coachs. Et il est Français! Qui viendra après lui ? Je pense que la place est déjà … ça paraît logique. »
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