Laurent Huard : "Le plus important, c'est le cursus" | OneFootball

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·27 dicembre 2025

Laurent Huard : "Le plus important, c'est le cursus"

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Une Réserve rajeunie

Des forces vives ont pu nous manquer depuis le début. Je pense à nos deux recrues, Élysée Ntambu Mvaka et Modibo Sissoko, mais également aux blessés de plus longue date comme Jebryl Sahraoui et Meïvyn Agesilas. Dans ce contexte, la Réserve a joué jeune, ce qui ne l’a pas empêchée d’avoir une bonne dynamique en début de saison. La période est plus dure désormais en termes de résultat, mais il faut rappeler que notre moyenne d’âge depuis le début de saison dans cette catégorie est de 19 ans. En jouant jeune, on a les qualités de nos défauts. On est capables de faire de jolis matchs, en ayant le ballon, avec régulièrement plus de 60% de possession de balle. Mais on prend également des buts évitables, sur coups de pied arrêtés par exemple. Il y a des axes de progression dans cette réserve et avoir arrêté cette spirale négative lors de la dernière journée est une bonne chose, d’autant plus en alignant trois joueurs jamais titulaires à ce niveau comme Aboubakar Traoré (16 ans), Maxence Tatuszka et Mamadou Konté (18 ans). Ce championnat est formateur pour ces profils de joueurs. L’ambition de cette deuxième partie de saison, même si ça peut être mal interprété, est de se maintenir. On connaît ce championnat difficile et assurer un maintien n’est pas simple.

Une formation accélérée pour U17 et U19

Forcément, U17 et U19 récoltent les conséquences des absences en Réserve, avec un effet domino depuis le début de la saison. Là encore, on joue assez jeune dans ces championnats nationaux. Sur les 14 joueurs U17 alignés lors de leur dernier match, 10 étaient des U16. L’apprentissage est donc plus rapide. Ce n’est pas toujours voulu, car parfois trop accéléré, mais là encore, ça permet aux joueurs de se confronter à une difficulté supplémentaire. On reste évidemment patients avec ces joueurs. Au niveau de la formation, la logique veut que les deuxièmes parties de saison soient meilleures que les premières. L’objectif est d’abord que nos jeunes joueurs gardent de la confiance même si les résultats ne tournent pas en leur faveur. Il y a des choses intéressantes malgré tout. Si c’est trop facile, un joueur n’avance pas. Si c’est trop compliqué, ça génère une perte de confiance. L’idée est de trouver un équilibre pour eux !


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Des signaux positifs

On compte plusieurs internationaux, c’est un bon repère. On a des échanges réguliers avec les sélectionneurs nationaux. On reste placés sur l’échiquier du football national. C’est également valable pour nos futurs joueurs intégrés en Pôle Espoirs. Je suis tout récemment allé voir un match entre ceux de Reims et Clairefontaine. On avait 7 joueurs représentés parmi ces U14 et U15 qui nous rejoindront dans un futur proche. Ça illustre un travail de longue haleine mené par la cellule de recrutement. On peut également évoquer le travail de notre École de football, menée par Patrick Liogier, ou de notre Préformation, chapeautée par Jean-Philippe Primard, où l’on arrive à consolider nos staffs, avec la présence d’adjoints, de préparateurs physiques et d’analystes vidéo. De U12 à U15, on ne fonctionne plus simplement avec un coach. Ce sont des forces vives importantes que le club nous a permis d’intégrer.

Une stabilité qui fait du bien

On peut fonctionner avec de la continuité, ce qui n’est pas le cas de tous les centres de formation de France, où les effectifs ont été réduits. On peut s’appuyer sur des entraîneurs qui connaissent parfaitement le club. C’est un atout, car la formation est un long processus. On n’est pas dans l’immédiateté d’un résultat qu’on peut parfois estimer pas suffisant. Le plus important, c’est le cursus. Sur la durée, la récompense est de voir des jeunes sortir du centre de formation. En 2026, on peut nous souhaiter de garder cette dynamique symbolisée par l’attrait du club. Des jeunes footballeurs veulent nous rejoindre, qu’ils soient Stéphanois ou pas, le club dégage une énergie positive de par son histoire, sa ferveur, son projet. C’est grâce à notre travail quotidien que nous obtiendrons des récompenses collectives et individuelles.

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