Le "Cristiano Ronaldo marocain" a frappé, titre prestigieux au Mondial U20 | OneFootball

La sélection U20 du Maroc n’a pas seulement remporté le titre suprême après un parcours hors norme, elle s’est aussi adjugé les titres individuels les plus prestigieux de la compétition dont le tant convoité Ballon d’Or.

Le Maroc tient son nouveau crack. Othmane Maamma, l’ailier de Watford actuel 15ème de Championship en Angleterre, a marqué de son empreinte le Mondial des moins de 20 ans en menant les Lionceaux de l’Atlas au bout. Sacré champion du monde après une victoire maîtrisée face à l’Argentine, le jeune joueur de 20 ans a reçu le Ballon d’Or du tournoi, récompense suprême pour le meilleur joueur de la compétition. Un honneur qui l’inscrit dans une liste de lauréats prestigieuse avec Paul Pogba, Lionel Messi en 2005 ou encore Diego Maradona qui l’avait obtenu en 1979.

Un parcours qui a débuté par la France

L’histoire et le parcours du marocain est particulière, né le 6 octobre 2005 en France. Othmane Maamma a pourtant choisi de défendre les couleurs du pays de ses parents, le Maroc. Un choix du cœur, mû par la fierté et le sentiment d’appartenance. «Nous avons joué pour le peuple, avec notre cœur. Ce maillot est lourd, et nous devons tout donner», confiait-t-il juste après le coup de sifflet final. Tout a commencé sur les terrains du centre de formation de Montpellier, où il a grandi. Très vite, ses qualités éclatent aux yeux de tous avec une vitesse fulgurante, une puissance dévastatrice et une capacité à jouer des deux pieds. En mai 2024, à seulement 18 ans, il découvre la Ligue 1 avec le club héraultais face à Monaco. Une semaine plus tard, il inscrit son premier but professionnel contre Lens, devenant le troisième plus jeune buteur de l’histoire de Montpellier.

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L’été suivant, Watford ne laisse pas passer l’occasion. Le club anglais débourse 1,3 million d’euros pour attirer le prodige marocain. Là-bas en Premier League, il confirme tout le bien que l’on pensait de lui : travailleur, explosif, perfectionniste. Certains observateurs vont même jusqu’à le surnommer «le Cristiano Ronaldo marocain», comparaison flatteuse, mais pas dénuée de sens de l’autre côté de la Manche. Comme la légende portugaise, il porte en plus le numéro 7 dans son club. Au Chili, le surnom a pris tout son sens. Maamma a porté le Maroc à bout de bras. Buteur contre le Brésil en phase de groupes, homme du match en quarts contre les États-Unis, de nouveau décisif en demi-finale face à la France, il a enchaîné les prestations de patron. Lors de la finale face à l’Argentine, il n’a pas marqué, mais a délivré la passe du 2-0 sur une contre-attaque éclair, scellant le triomphe des siens.

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