Peuple-Vert.fr
·27 giugno 2025
"Le football, c'est comme une drogue !"

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·27 giugno 2025
L'ASSE connait des débuts compliqués aux manettes de Kilmer Sport Ventures. Romain Molina dans sa dernière vidéo évoque les dérives du football actuel. Difficile de ne pas faire des liens avec la première année de Kilmer Sport et d'y voir un impact positif !
"Quand tu entres dans le football, c’est comme une drogue. Tu n’as pas envie d’en sortir. Politiquement, tu deviens important : quelque part, on t’ouvre les clés de la ville. Cette irrationalité fait parfois perdre la tête à des chefs d’entreprise pourtant couronnés de succès. Il y a plein de personnes intelligentes, et pourtant, quand elles arrivent dans le football, elles mettent leur cerveau de côté.
Il y a une véritable course à l’armement : si tu ne dépenses pas, ce n’est pas bien vu, tout le monde t’y pousse. Un travail d’usure est exercé sur les propriétaires pour leur faire croire que, pour aller haut, il faut dépenser beaucoup. Toute cette irrationalité pousse les propriétaires à toujours dépenser davantage."
"Il y a cette politique des nouveaux riches dans le football. Certains ont envie de se faire plaisir, disposent de beaucoup d’argent… Ok, pas de problème ! Mais il y a tous les autres, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner. Regardez les clubs français, ou encore belges — on peut aussi parler de clubs italiens, espagnols, voire anglais, il ne faut pas croire. Ils sont parfois repris de manière miraculeuse, car ils vivent au-dessus de leurs moyens. Il y a eu Abramovitch avec Chelsea, QSI avec le PSG, ou encore Manchester City.
Ces clubs ont dû surpayer des transferts et des joueurs pour les attirer, car ils n’avaient pas, à l’époque, le prestige nécessaire. Ils voulaient des joueurs de qualité supérieure. Ce système a créé une inflation.
Un joueur qui valait 1 autrefois, vaut aujourd’hui 1,5. Les clubs suivants sont alors contraints d’enchérir. En National 2, Cannes par exemple, il faut voir les salaires proposés : ils sont parfois supérieurs à ceux de certains clubs de Ligue 2. Et ce ne sont pas les seuls : Bergerac, par exemple, proposait 2 500 euros par mois, plus la voiture et le logement. Ce qui est énorme pour un club de 4e division française. Cette inflation profite souvent aux agents et aux intermédiaires."