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·23 luglio 2025

« Le plus grand danger ? Les égos », Sneijder met en lumière le défi de Xabi Alonso

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Passé par le Real Madrid entre 2007 et 2009, Wesley Sneijder garde un souvenir contrasté de son passage dans la capitale espagnole. Une période marquée par des blessures, des bouleversements internes et une vie personnelle instable : « C’était un mélange de facteurs. Ma vie personnelle, les blessures, les changements de direction… J’y ai vécu de grands moments, mais ce n’était pas le moment idéal pour un séjour prolongé », confie-t-il rapporte Marca. Un constat lucide sur une étape de carrière qu’il juge inaboutie, avant d’exploser à l’Inter Milan.

Observateur attentif de son ancien club, Sneijder se montre enthousiaste au sujet de Xabi Alonso, ancien international espagnol, qu’il a côtoyé sur les pelouses, suscite son admiration : « Xabi est l’un des esprits les plus brillants que j’ai côtoyés. Il connaît parfaitement l’environnement du Real Madrid, la pression qui va avec, et il a déjà prouvé qu’il pouvait imposer ses idées. » a-t-il rajouté.


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Mais Sneijder tempère aussitôt cet enthousiasme avec une mise en garde nette : « Tout dépendra de la gestion des égos. Quand vous avez autant de grands joueurs, il faut une structure forte, une culture de sacrifice. S’ils jouent pour l’équipe, ce Real Madrid peut être irrésistible. Mais s’ils tirent chacun dans leur direction, cela peut vite exploser. »

  1. À lire également : Le Real Madrid valide la Coupe du monde des clubs tous les 2 ans

Sneijder : de l’amertume du Ballon d’Or à l’espoir Lamine Yamal

Dans cet entretien, le finaliste de la Coupe du Monde 2010 a également évoqué deux sujets plus personnels. D’abord, l’épineuse question du Ballon d’Or 2010, qu’il estime toujours avoir mérité : « Cette saison-là, j’ai gagné la Ligue des champions, le doublé en Italie et j’ai atteint la finale du Mondial… Honnêtement, ne pas le remporter reste une déception. Mais les gens se souviennent de ce que j’ai accompli, et ça compte. » a-t-il lâché rapporte Marca.

Enfin, il s’est prononcé sur le phénomène Lamine Yamal, dont l’éclosion impressionne l’Europe entière : « Le talent, il l’a, c’est évident. Mais ce qui fera la différence, c’est le mental. Il est encore jeune. La discipline, le travail, la capacité à rester concentré… C’est ça qui lui permettra d’aller loin. »

Des paroles sages, issues d’un ancien cadre du football européen, conscient que la réussite ne dépend pas que du talent mais aussi de la gestion humaine, individuelle comme collective.

Djamel Bennacer

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