"Le Real Madrid possède les trois meilleurs joueurs du monde" | OneFootball

À la veille du déplacement de Séville sur la pelouse du Real Madrid, Matias Almeyda s’est exprimé face aux médias. 

L’entraîneur argentin a évoqué le match à venir (samedi, 21h00) au Bernabéu, la puissance offensive madrilène, la situation de Xabi Alonso mais aussi plusieurs sujets liés à son équipe et à son parcours personnel.

Sur le défi qui attend Séville, Almeyda sait que ce sera compliqué : "Pour gagner, on doit faire un match comme on n’en a pas fait depuis 2009. C'est extrêmement difficile, je ne découvre pas aujourd'hui les qualités collectives et individuelles de l'adversaire. Voyons comment nous pouvons neutraliser cette puissance offensive mondiale dont ils disposent".

L’Argentin est revenu sur l’élimination de son équipe en Copa : "Malheureusement, nous avons été éliminés. Nous étions proches, mais nous n'avons pas fait le petit pas nécessaire pour gagner le match. Mentalement, ça ne nous affecte pas, il y a peu de jours pour se lamenter. Nous n'avons pas pu passer les huitièmes de finale et nous nous concentrons désormais sur cette nouvelle finale : chaque match que nous jouons est pour nous comme s'il était le seul".

Interrogé sur la pression autour de Xabi Alonso malgré la deuxième place du Real en Liga, Almeyda déclare : "Comment puis-je parler de la situation du Real Madrid alors qu'il est deuxième ? Parfois, tout cela est très injuste. Je défendrai toujours un collègue, jusqu'à la mort, car je sais ce que nous souffrons et ce que nous endurons. Peu importe le banc, celui qui joue en troisième division veut aussi gagner et souffre. Je suis du côté des entraîneurs, s'ils sont corrects. Xabi est une personne correcte, il a beaucoup donné au Real Madrid et mérite tout mon respect."

Le coach sévillan a ensuite évoqué la possibilité que MBappé batte le record de CR7 : "J'espère que Mbappé ne battra pas ce record contre nous. Le Real possède les trois meilleurs joueurs du monde actuels selon moi : Vinicius, Mbappé et Bellingham. Je ne sais quel est le remède pour les arrêter. Nous essaierons de les bloquer en sachant qu'ils font partie de ces joueurs différents, inventifs et artistiques. Et même si vous les étudiez à fond, ils trouveront toujours quelque chose de nouveau."

Matias Almeyda en 2018 (Photo Hector Vivas / Getty)

Almeyda a opposé le style du Real à celui du Barça : "Barcelone et le Real Madrid jouent différemment. On peut comparer leur qualité individuelle, mais ils ont des styles différents, surtout en attaque. Ce ne sera pas le même match que celui du Barça, ni en phase offensive ni en phase défensive. Nous verrons comment nous pouvons freiner ces joueurs exceptionnels que compte le Real Madrid."

L’Argentin a évoqué son lien avec le Bernabéu : "Mon dernier match en tant que joueur de Séville a eu lieu au Bernabéu ? Je ne m’en souvenais même pas. J'espère juste que ma carrière d'entraîneur sera similaire à celle de joueur. J'essaie de mettre en œuvre des idées, de voir que les joueurs sont heureux de jouer au football... Nous allons nous battre jusqu'à la dernière seconde du tournoi. Les jeunes ne savent même pas que j'ai joué, et ça ne m'intéresse pas."

Almeyda a également raconté comment il aurait pu rejoindre le Real Madrid dans les années 90, avant de choisir Séville : "À ce moment-là, les Jeux olympiques et la Copa Libertadores se jouaient. Nous étions des jeunes qui sortions de River et le marché des transferts européen s'ouvrait à ce moment-là. J'ai fait un beau geste technique lors des JO contre l'Espagne. À l'époque, les cassettes (VHS) faisaient loi et cette image a été envoyée à de nombreux clubs. La première équipe à m'appeler a été Séville. J'avais l'agent de Maradona, Marcos Franchi, et lui et Diego m'avaient parlé de Séville. Madrid a également appelé. La proposition était la même. Mais j'avais donné ma parole à Séville."

Enfin, il a conclu sur ses attentes pour la nouvelle année : "Mes vœux pour 2026 ? Je souhaite un monde différent, mon souhait est toujours le bien-être humain. En matière de santé, de conflits, de se mettre à la place de l'autre... J’ai la chance de pouvoir rencontrer des gens du monde entier, j'en tire profit et ça m'enrichit en tant que personne. Bon, je demande surtout une bonne santé."