Le Real Madrid sans excuse, le PSG sur les rotules | OneFootball

Le Real Madrid a beau se plaindre de son calendrier, il est bien plus acceptable que celui du Paris Saint-Germain !

Le 19 août, le Real Madrid débutera sa saison de Liga face à Osasuna au Bernabéu. Une date jugée trop rapprochée de la fin du Mondial des Clubs pour certains au sein de la Maison Blanche. Pour tenter d'avoir plus de repos, le club a demandé un report du match. Refus net et sans appel, validé par le Juge Unique des Compétitions et le Comité d’Appel. Un gros coup dur pour la direction madrilène, qui l'a fait savoir.

Un faux procès ?

Sur Real Madrid TV, le ton est monté. « Cette Liga naît déjà truquée, elle naît avec de la crasse devant », a même lâché Jésus Alcaide, directeur de la chaîne. Mais à y regarder de plus près, le Real Madrid bénéficie de conditions bien plus avantageuses que d’autres grands d’Europe. Les chiffres sont clairs : entre la demi-finale perdue contre le Paris Saint-Germain au Mondial des Clubs et le début de la Liga, les joueurs madrilènes auront eu 24 jours de vacances, puis 15 jours de préparation, soit près de 40 jours entre deux matchs officiels. Un luxe comme le rappelle le quotidien AS, qui met visiblement la pression sur la Maison Blanche.

Chelsea et le PSG, bien plus sous pression

En comparaison, les deux finalistes du Mondial des Clubs — le PSG et Chelsea — font figure de sacrifiés du calendrier. Les Parisiens n’auront que 7 jours de préparation avant la Supercoupe d’Europe face à Tottenham. Quant aux Blues, leur premier match en Premier League arrive le 17 août, avec seulement 13 jours d’entraînement collectif dans les jambes.

Côté Madrid, le staff a eu le temps de souffler, de poser ses idées, de faire monter les organismes en puissance. Pas d’excuse donc pour une équipe aussi riche qui a été renforcée encore cet été. Les pleurnicheries autour du calendrier ne tiendront pas longtemps. Avec plus de repos que ses rivaux directs, une profondeur d’effectif à faire pâlir l’Europe, le Real Madrid part avec les cartes en main. Et cette fois, aucun alibi ne sera accepté.

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