Real France
·14 gennaio 2025
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·14 gennaio 2025
Deux jours après la lourde défaite en finale de Supercoupe d'Espagne, la tension est toujours vive à Madrid.
Tout semblait aller pour le mieux à Madrid qui venait d'enchaîner 5 succès consécutifs, remporter la Coupe Intercontinentale et était parvenu à distancer le FC Barcelone de 5 points en Liga. La Supercoupe d'Espagne était en ce sens un bon test pour les hommes de Carlo Ancelotti qui s'est avéré catastrophique. Une fois encore, les Madrilènes ont coulé face à une équipe de premier plan et face au rival historique.
À Madrid, on veut rester calme malgré la tempête médiatique, ce qui n'empêche pas les doutes, des tensions et même des critiques en interne comme le raconte Relevo ce mardi. Carlo Ancelotti est le plus pointé du doigt après cet énième marasme mais le club continue de lui transmettre de la tranquillité car il n'est pas envisagé de changer d'entraîneur avant la fin de la saison.
Pour autant, difficile de ne pas supposer que l'Italien est de nouveau fragilisé par les évènements et même s'il a bien l'intention de mourir avec ses idées, certains joueurs dans le vestiaire du Real Madrid nourrissent une certaine contrariété à l'égard de l'entraîneur et de son staff technique.
En cause, certaines décisions de l'entraîneur qui ne traite pas tous les joueurs à la même enseigne. Il est plus sévère avec certains que d'autres, il y a les statuts et l'aspect physique de l'effectif est également une source d'inquiétude au sein du club. On note en effet le groupe plus fatigué qu'à son habitude et ce fut encore criant contre le Barça.
En ce sens, la préparation de Pintus fait toujours débat mais c'est surtout le manque de rotations du coach madrilène qui est pointé du doigt. Enfin, Florentino Perez n'échappe pas aux critiques, lui à qui on reproche son manque de réaction sur le mercato malgré les blessures et alors que les besoins sont urgents.
L'attitude du boss du Real Madrid après la finale, trop détendue pour certains, a aussi été critiquée. Sans oublier le silence du club dans son ensemble par rapport aux cas Dani Olmo et Pau Victor à Barcelone alors que de nombreux clubs espagnols s'élèvent pour pointer une injustice et des inégalités.
Pour finir, les joueurs n'échappent pas à la critique. Certains cadres n'évoluent pas au niveau attendu et le plus préoccupant, c'est qu'on doute qu'ils puissent réellement atteindre le niveau exigé à Madrid comme Tchouaméni ou Lucas Vazquez qui sont particulièrement critiqués ces dernières heures en Espagne. Mais ils ne sont pas les seuls.