Les 2 facettes de la méthode Pintus | OneFootball

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·18 novembre 2024

Les 2 facettes de la méthode Pintus

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Après le média Relevo il ya quelques jours, c’est au tour du quotidien AS d’avancer que la méthode Pintus fait l’objet de fortes suspicions au sein du club madrilène.

C’est un fait, les Madrilènes affichent une impressionnante montée en puissance dans les secondes périodes des matchs cette saison, comme en témoigne leur belle remontada face à Dortmund. Les chiffres sont éloquents : avant la pause, l'équipe d’Ancelotti a inscrit 8 buts, contre 28 après. Une fraîcheur en fin de match qui pour beaucoup est le fruit du travail physique rigoureux orchestré par Antonio Pintus.


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Cependant, si cette préparation intense est un atout majeur, elle n’est pas sans revers. Car le vestiaire madrilène est également marqué par une vague de blessures préoccupante : 21 absences imputées à des blessures depuis le début de la saison. À cela s’ajoute la rupture des ligaments croisés de Carvajal et Militao.

En comparaison, la saison dernière à cette même période, le Real avait recensé six blessures de moins (15 au total). Et deux ans auparavant, malgré un calendrier chargé par la Coupe du monde, 19 blessures avaient été enregistrées, mais aucune n’avait excédé un mois d’indisponibilité. Lors du retour de Pintus en 2021-2022, le bilan était de 15 blessures, dont seulement quatre avaient duré plus de quatre semaines. Cette hausse actuelle met inévitablement la méthode Pintus sous les projecteurs à Valdebebas.

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Photo realmadrid.com

Sur le terrain, la défense a payé un lourd tribut. En plus de l'absence prolongée de David Alaba, encore en phase de convalescence, Carvajal et Militao ont subi de graves blessures lors des matchs contre Villarreal et Osasuna. Tous deux se sont rompus le ligament croisé du genou droit. Carvajal souffre aussi d'une rupture du ligament collatéral externe et du tendon poplité, tandis que Militao a vu ses deux ménisques touchés. Leur saison est déjà terminée.

Malgré ces coups durs, certains signes restent encourageants. Aucune autre blessure n’a dépassé un mois et demi d’indisponibilité. Camavinga, par exemple, a repris après une absence de six semaines due à une entorse du genou, subie après un tacle malencontreux de Tchouameni à la veille de la Supercoupe. D’autres joueurs, comme Brahim et Ceballos, ont également vu leur temps de récupération réduit grâce aux méthodes de Pintus. Brahim, touché à l’abducteur, est revenu en 40 jours au lieu des deux mois initialement prévus, tandis que Ceballos, victime d’une entorse à la cheville, a repris après quatre semaines et demie, contre huit annoncées.

Ces retours rapides atténuent une situation globalement critique. Ancelotti s’efforce de composer avec un effectif amoindri : six absents majeurs (Alaba, Carvajal, Militao, Tchouameni, Rodrygo et Lucas Vázquez) qui limitent ses options à 16 joueurs disponibles. Un défi de taille alors que le Real va devoir enchaîner les déplacements prochainment, notamment à Leganés et Liverpool.

En clair, là où certains au club appuient sur le fait que la préparation de Pintus permet à l’équipe de montrer un meilleur rendement dans ls secondes mi-temps, d’autres accusent la méthode de l’Italien d’être en partie à l’origine des nombreuses blessures survenues cette saison. La méthode Pintus divise donc, et commence à se faire des ennemis au sein du Real Madrid.

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