Le Journal du Real
·19 dicembre 2025
"Les gens me demandent de revenir" au Real Madrid, confie Joselu

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·19 dicembre 2025

Parti à l’été 2023 après une saison pleine au Real Madrid, Joselu a fait le choix d’un nouveau chapitre, sans jamais rompre le lien avec la Casa Blanca. À 35 ans, l’attaquant espagnol explique avoir privilégié un projet de vie et de stabilité, dans un moment clé de sa carrière. Après avoir remporté des titres avec les Merengues et soulevé l’Euro avec la sélection espagnole, l’opportunité qatarie s’est présentée comme une suite logique. "C’était peut-être le dernier grand choix de ma carrière", confie-t-il.
Ce passage au Real Madrid a profondément transformé son quotidien. La notoriété, l’exposition médiatique, la reconnaissance populaire : tout a changé. "Tu passes d’une vie normale à quelque chose de totalement différent", raconte-t-il, évoquant les sollicitations constantes, même loin de l’Espagne.
À Doha, Joselu reste reconnu dans la rue. Et à chaque retour à Madrid, l’affection est intacte. "Les gens me demandent de revenir", sourit-il, conscient d’avoir laissé une trace durable. Malgré la distance, Joselu continue de suivre chaque match de la Maison Blanche. "Je les regarde tous, même si ça finit à une heure du matin ici", explique-t-il. Le numéro 9 garde même des contacts réguliers avec des joueurs et des membres du club, au point d’avoir parfois l’impression d’être encore impliqué.
Dans son entretien accordé à AS, Joselu livre aussi un regard très lucide sur les difficultés actuelles du Real Madrid. Selon lui, l’équipe souffre autant sur le plan tactique que mental. Il pointe notamment l’absence d’un profil de numéro neuf capable de fixer les défenses et de libérer des espaces. "Ce type de joueur se perd", regrette-t-il, rappelant son propre rôle lors de la saison 2023-2024. "Bellingham a marqué beaucoup parce que je fixais les centraux", explique-t-il simplement.
Au-delà du terrain, Joselu insiste sur le vestiaire. Il évoque une génération marquée par des leaders profondément attachés au club, comme Nacho, Carvajal ou Lucas Vázquez. Des joueurs capables de transmettre l’ADN du Real Madrid au quotidien. Sans accuser qui que ce soit, il s’interroge sur une possible érosion de ce supplément d’âme. "Quand tu joues avec le sentiment madridista, tu donnes toujours plus", affirme-t-il. L’ancien attaquant réserve enfin des mots forts à Carlo Ancelotti, qu’il décrit comme "un père pour tout le vestiaire", capable de gérer les egos et de maintenir l’unité.
Quant à Xabi Alonso, il se montre mesuré : "Il connaît le club, mais l’exigence du Real Madrid n’existe nulle part ailleurs". Loin de l’Europe, Joselu, lui, continue de marquer et de gagner au Qatar. Et même si son quotidien a changé, une partie de lui n’a jamais quitté le Bernabéu.
Bruno De Oliveira









































