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·11 gennaio 2025
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En cette saison si particulière, celle du centenaire du club, toute l’équipe d’ASM-supporters va se prêter au jeu : donner son onze légendaire ; avec explication, s’il vous plait. Les Légendes de la Rédaction, premier épisode.
Mon équipe n’est pas équilibrée, enfin j’imagine, mais je voulais vraiment mettre ces onze joueurs. Mes plus vieux souvenirs remontent à Luc Sonor et Enzo Scifo, j’ai beaucoup aimé David Trezeguet mais j’ai décidé d’aligner une équipe avec plusieurs critères importants : un joueur titré avec l’AS Monaco et avec une histoire particulière à raconter ; hormis une exception, la longévité est également un élément primordial. Donc sur le rectangle vert, un curieux 3-4-1-2 se dessine chez moi.
Gardien
Jean-Luc Ettori : 755 raisons (et matchs avec l’AS Monaco) de le coucher en premier sur la feuille de match. 1m73 de fidélité, pas si grand pour un portier, qui n’a connu que le haut du classement avec les Rouge & Blanc. En cadeau bonus, une carrière de dirigeant. Et même un trio historique de dirigeants : Puel-Petit-Ettori ; avec un titre à la clé. Magnifique.
Défenseurs
Manuel Amoros : Il a joué deux fois plus de matchs avec l’écurie princière qu’à Marseille, il est malheureusement étiqueté “OM”. Joueur le plus capé de l’Equipe de France, sous le maillot à la diagonale, il ne sera probablement jamais rattrapé. Un latéral des temps modernes, à son époque, le meilleur du monde tout simplement, et formé chez nous !
Claude Puel : Les places étaient trop chers au milieu de terrain alors j’ai triché. Joueur de champ le plus fidèle de l’histoire asémiste, il jouait tout le temps mais pas toujours au même poste, il a donc dépanné également en défense (et même gardien durant un match !). Cerise sur le Rocher, il a même été un entraîneur titré en Principauté.
Armand Forchério : C’est mon joker. Personne ne le connait et pourtant… Il a joué plus de 300 matchs avec l’ASM et même entraîné le club. Comme Ettori, Puel, Petit, … il a fait parti du staff en étant scout jusqu’à ses 67 ans ! Mais il y a encore plus fort : il est de nationalité monégasque.
Milieux de terrain
Jean Petit : C’est l’âme du club. Toute sa carrière professionnelle est rouge et blanche comme joueur puis dirigeant. Il a eu de très nombreuses casquettes : scout pour l’Academy, recruteur pour l’équipe fanion, membre du staff technique, analyste vidéo, adjoint, entraîneur principal intérimaire (invaincu !) et conseiller du président.
Ludovic Giuly : C’est à croire que toutes nos légendes ont un lien avec Lyon ou Marseille. Pour notre Ludo, c’est Lyon où il a été formé. Mais la plupart de sa carrière est en Principauté et il est un des symboles de la merveilleuse et douloureuse épopée européenne 2003-2004. Comme un symbole, donc, il se blesse en finale.
Henri Biancheri : Il est indissociable de Michel Hidalgo, au milieu de terrain, d’un Monaco injouable à l’époque et concurrent direct du grand Stade de Reims. Titulaire indiscutable, sa carrière de Directeur Sportif est encore plus spectaculaire à l’ASM. Auteur de coups légendaires, l’anecdote la plus forte est lorsqu’il a mis en balance sa démission pour recruter un total inconnu : un certain Rafael Marquez.
Michel Hidalgo : Le compère d’Henri Biancheri. Comme lui, il ne faisait pas bon être monégasque pour goûter aux joies internationales en tant que joueur. Qu’à cela ne tienne. C’est en tant que sélectionneur de l’Equipe de France qu’il va écrire l’histoire ; notamment grâce à la sélection de nombreux asémistes : Le Roux, Amoros, Genghini, Bellone, Bravo, Bijotat,… la liste est longue.
Glenn Hoddle
A l’image de Morientes ou Gallardo, Glenn Hoddle a vécu, à mes yeux, la meilleure période de sa carrière en Principauté. Ce fut de courte durée mais, à en croire, les supporters, ses adversaires, ses coéquipiers et son entraîneur de l’époque, il n’y a jamais eu mieux.
Attaquants
Delio Onnis : Des attaquants, Monaco en a vu, une ribambelle même. Kylian Mbappé aurait peut-être battu son record de buts en Ligue 1 s’il avait continué au P.S.G (ou à l’ASM) mais l’histoire en a voulu autrement. Barré par Maradona, Kempes et Bianchi en sélection, sa soif de but est unique et le Rocher en a largement profité.
Radamel Falcao : Joueur frisson s’il en est, c’est le joueur le plus “récent” de ce onze. Il devait forcément avoir un membre de la magnifique équipe Championne de France 2017. Il y a de la dramaturgie dans sa parenthèse monégasque : les ligaments croisés, le come-back (avec un salaire divisé par deux) et son départ en Turquie pour mettre sa famille à l’abri, logique respectée.
Entraîneur
Lucien Leduc : Même si Arsène Wenger a mis Monaco sur l’échiquier européen, Lucien Leduc a remporté les premiers titres de l’ASM. Encore plus fort, il revient 14 ans après. 14 ans où Monaco n’a rien gagné et il remporte de nouveaux des titres. Deux véritables exploits, notamment, à son actif : un doublé Coupe/Championnat et un titre de Champion en tant que promu. Magistral.
Président
Jean-Louis Campora : Comme Ludovic Giuly, il a refait une pige avec le club, plusieurs années après, sans bruit ni remous. Même si la fin de sa présidence est une catastrophe industrielle menant le club au bord du précipice financier, ce président “à l’ancienne” avait un flair exceptionnel. Médecin et président de l’ASM, comme son père, il a crée l’Academy. Gagner pour les 700 ans de la dynastie Grimaldi, gagner en 2000, résolument un homme de chiffres. 28 ans de règne.
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