Les Légendes de la Rédaction : Romain | OneFootball

On pourrait faire 4 ou 5 équipes de légendes pour ce club, mais il a fallu faire un choix (souvent difficile). J’ai eu la chance de croiser certains, de jouer avec ou contre.

Ce sera un 4 4 2 car l’AS Monaco a très souvent eu un jeu porté vers l’avant. C’est parti…

Gardiens

Jean-Luc Ettori : comment ne pas penser immédiatement a la légende rouge et blanche ? L’homme d’un seul club, arrivé en 1975, il cumulera 755 matchs, il a joué avec les plus grands et aura connu beaucoup de joies et quelques grosses déceptions aussi. Quel gardien!

Défenseurs

Arrière droit : Manu Amoros : 9 ans au club, 348 matchs, pur produit de la formation monégasque, un défenseur latéral droit ou gauche, moderne, bon défensivement, porté vers l’avant, il devient international en même temps qu’un certain Daniel Bravo. Quel ambidextre !

Défenseurs centraux : Lilian Thuram : encore un joueur issu du centre de formation, défenseur solide et fidèle qui aura eu l’immense chance de porter les couleurs de mes 2 clubs de cœur (Monaco et Parme) héros de la demi-finale contre la Croatie en 98, il cumulera au final 142 sélections. Quel défenseur !

Patrick Battiston : même s’il ne restera que deux saisons sur le Rocher, il aura marqué de sa classe son passage, libéro élégant, il est champion de France avec l’ASM et puis il retournera dans son club de cœur les girondins de Bordeaux terminer sa carrière et devenir un très grand formateur. Quelle classe !

Arrière gauche : Gael Givet : sorti du centre de formation il cumule 234 matchs avec l’AS Monaco, polyvalent, vaillant, guerrier il fait parti de ces jeunes qui ont marqué de leurs empreintes le club. Et puis dans la vie discret et sympathique. Quel combattant !

Milieux

Milieux défensifs : Jean Petit : la classe, la gentillesse, la fidélité, la disponibilité et sur le terrain un leader technique et tactique, un milieu box to box pourrait-on dire. Il avait la diagonale dans le cœur j’ai eu la chance de l’avoir comme éducateur, oui je dis bien une chance. Il n’aura jamais quitté le club devenant après sa carrière un adjoint fidèle…à son image. Quel beau joueur !

Claude Puel : le centre de formation, puis les pro, les titres, les années qui se succèdent et au final lui aussi un fidèle, qui n’aura connu qu’un seul club comme joueur. Surement le plus doué, la légende dit (il a démenti) que les différents entraineurs ne le considéraient jamais comme un titulaire en début de saison, mais ils changeaient vite d’avis. Quel coffre !

Milieux offensifs : Glenn Hoddle : un magicien, dommage qu’à l’époque le football était moins médiatisé, car on n’a pas pu tout voir, il y a en un qui a été témoin c’est Jean-Luc Ettori : « il faut voir ce qu’il pouvait faire à l’entrainement et en match » Quel talent !

Youri Djorkaeff : arrivé de Strasbourg, désigné comme un espoir du football français il n’a pas déçu, après une première année où il jongle avec ses obligations militaires, il prendra son envol sur le Rocher dés sa deuxième saison. Meneur de jeu mais d’une redoutable efficacité il connaitra ses heures de gloires avec l’Inter et l’Equipe de France. Quel Snake !

Attaquants

David Trezeguet : la première fois qu’il a porté les couleurs rouges et blanches c’était pour un essai avec l’équipe 3 amateur (Promotion d’Honneur) on a tout de suite compris que l’essai serait concluant. Autant discret que redoutable dans la surface de réparation, il enfile les buts en Principauté avant de rejoindre la Juventus et de s’y imposer. Quel Buteur !

Ludovic Giuly : le meneur technique et de groupe de l’épopée de 2003 2004 qui verra la bande de Deschamps atteindre la finale de la Ligue des Champions. Collectif mais toujours décisif, à la fin de sa carrière il restera proche du club avant finalement d’en partir. Quel diablotin !

Remplaçants : Barthez, E Petit, Henry, Falcao, Onnis, Sagnol

Entraineur : Arsene Wenger : c’est lui qui fait prendre le bon virage au club.

Président : Jean-Louis Campora. Quel Homme!

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