« Les Lillois m’accueillent toujours comme un roi » : Joe Cole parfait introducteur pour West Ham United FC – LOSC | OneFootball

Formé chez les Hammers, Joe Cole est également passé par le LOSC lors de la saison 2011-2012. Qui de mieux que ce dernier pour introduire le duel à venir face à West Ham United ? Personne, évidemment. Le tout avec amour.

Désormais âgé de 43 ans, Joe Cole a fait ses premiers pas sur le rectangle vert en portant les couleurs de West Ham, club avec lequel il a accumulé 186 apparitions toutes compétitions confondues au cours de ses deux passages. Hammers dans le sang, Joe Cole est également un Dogue, passe par le LOSC dans le cadre d’un prêt d’une année lors de la saison 2011-2012.

« Ce n’était censé être que le plus bref des brefs flirts transmanche. Au lieu de cela, cela s’est transformé en une véritable histoire d’amour française qui dure encore aujourd’hui », rédige ainsi la cellule de communication du West Ham United FC qui, à l’approche de son duel amical avec la formation lilloise (16h), s’est empressée d’interviewer l’actuel dirigeant de Chelsea. L’introduction est belle.

Une riche expérience

Si Glenn Hoddle (AS Monaco), Chris Waddle (Olympique de Marseille) et l’ancien Hammer Clive Allen (Girondins de Bordeaux) ont été les pionniers en quittant l’Angleterre pour l’Hexagone à la fin des années 1980, l’arrivée de Joe Cole à Lille était « un peu considérée comme une anomalie à l’époque », se souvient-il.

« On ne sait jamais où le football va vous mener et mon parcours m’a emmené en France. C’était une expérience formidable et, après avoir joué en Premier League pendant 13 saisons, c’était une bouffée d’air frais pour moi. Je suis tombée amoureuse du pays et, en tant que famille, nous y retournons toujours, que ce soit dans les Alpes ou dans le sud de la France », tient d’ailleurs à expliquer Joe Cole.

Le Britannique conserve en mémoire une multitude de souvenirs, notamment son lien avec Rudi Garcia qu’il considère comme étant « un brillant entraîneur » en Europe. « Au total, j’ai fait 43 apparitions au cours de la saison, marquant également neuf buts. Et même si de nombreux joueurs avaient été vendus, Lille avait conservé une superbe équipe avec des jours tels que Dimitri Payet et Eden Hazard, le meilleur footballeur avec lequel je n’ai jamais joué », juge-t-il.

Il tient d’ailleurs à rectifier l’image qu’on les étrangers de la Ligue 1 : « Aux yeux des Britanniques, il a toujours semblé y avoir une vision légèrement désobligeante de la Ligue 1, mais j’ai tout de suite vu à quel point c’était injuste parce que la France se tient avec la Liga, la Serie A, la Bundesliga et la Premier League », cite ainsi tour à tour le consultant pour TNT Sports.

« Les Français sont très tactiques et il y a aussi un vrai côté physique dans leur jeu. Chaque match est difficile et ce n’est pas amusant de se retrouver dans un endroit comme Toulouse à se faire lancer dans les airs. Un gamin à Rennes m’a fait un contact si douloureux que je l’ai classé dans le top cinq des pires tacles de toute ma carrière. Je dis à tout le monde : ‘Demandez à Lionel Messi à quel point c’est difficile de jouer en France !’ », s’amuse-t-il aujourd’hui à lancer pour défendre le championnat français.

Un amour réciproque

S’il n’a vécu qu’une seule saison dans le Nord, à Lille, Joe Cole conserve un lien précieux avec la communauté lilloise et son club : « Au cours de mes deux passages à West Ham et de mes sept années à Chelsea, j’ai laissé une empreinte parce que j’ai longtemps été dans les deux clubs, mais bien que je n’aie passé qu’une saison à Lille, j’ai développé une relation intime avec les supporters », juge-t-il avec du recul.

Et ça, il a récemment pu l’attester : « Quand j’y suis retourné l’année dernière pour voir leur match contre l’OL, j’ai eu un accueil fantastique de la part du public. Il m’a traité moi et toute ma famille comme des rois, se souvient-il. « J’aimerai toujours Londres parce qu’elle est remplie de mon peuple, mais il y avait tellement de similitudes avec Lille, des supporters, du déménagement du club dans un nouveau stade et même de la météo. Le LOSC me fait vraiment penser à West Ham United : Les fans sont toujours très bien informés. Ils sont tellement passionnés par leur équipe et aiment tous ceux qui s’investissent dans la cause. Parce qu’ils sont juste de l’autre côté de la Manche, je les classe toujours comme l’un de mes clubs londoniens ! », lâche-t-il, conférant de cette manière une petit touche britannique aux Dogues.

L’idée d’une reconversion

Avant de simplement se tourner vers l’actualité du West Ham United FC, Joe Cole a conclu son passage sur le LOSC au travers de quelques mots sur la ville de Lille. Cela a amusé la cellule de communication des Hammers : « Considéré comme l’un des analystes les perspicaces et éclairant pour le public, Monsieur Cole pourrait parfaitement être l’homme de la situation si un poste se libérait à l’Office de Tourisme de Lille », rédige-t-elle ainsi avec humour.

Il faut dire que Joe Cole, qui faisait son retour de prêt à Liverpool à l’issue de son expérience lilloise, sait vendre son ancienne cité, dont il est tombé sous le charme : « Je sais que nous ne sommes qu’en août, mais je recommande vivement de réserver le train pour le marché de Noël de décembre. Lille est une ville charmante, autant que le sont ses habitants », insiste-t-il, plus sérieux que jamais.

Il est ainsi possible qu’il y ait un peu plus de touristes britanniques qu’à l’accoutumée dans le Nord l’hiver prochain… En attendant, Joe Cole suivra de près le sixième et dernier match amical du LOSC, programmé à 16h (en France) ce samedi.