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·5 ottobre 2025
Les notes de LOSC – PSG : Mandi encore intraitable, Ethan Mbappé encore facteur X

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·5 ottobre 2025
Capable de bousculer le PSG et de revenir au score en fin de match (1-1), le LOSC s’en est notamment remis à un Ethan Mbappé providentiel après s’être montré globalement solide, ce dimanche soir. De 4 à 7, découvrez nos notes après cette rencontre de la septième journée de Ligue 1.
En belle forme en ce début de saison, Aïssa Mandi (7) a confirmé ses bonnes dispositions. Imprenable et incisif au duel, le défenseur algérien a éteint Gonçalo Ramos en cadrant et agressant parfaitement le Portugais dos au jeu. En confiance, il s’est même permis de se montrer pertinent avec ballon, tantôt avec une belle ouverture dans la profondeur (16′), tantôt avec une passe cassante (38′), tantôt avec une percussion dans la surface (32′). De quoi confirmer un joli visage après sa très bonne performance à Rome en milieu de semaine.
Entré en jeu en fin de rencontre (81′) à la place d’un Matias Fernandez-Pardo (6) très percutant mais frustrant dans ses choix, Ethan Mbappé (non noté) a encore optimisé le peu de minutes offertes. Déjà buteur de la victoire face à Toulouse (2-1, 14 septembre), l’ailier de 18 ans a cette fois offert le point du nul face au PSG, son club formateur qui ne lui a pas accordé sa confiance au niveau professionnel. Encore très remuant et plein de personnalité, le Lillois a décoché une frappe limpide dans le petit filet opposé (1-1, 85′) avant de célébrer comme son frère Kylian, qui avait fait le déplacement pour l’occasion.
Déjà brillant à Rome, Ayyoub Bouaddi (7) a confirmé qu’il était bien l’un des plus gros talents du championnat face au champion. Encore d’un calme olympien et d’une justesse impressionnante, malgré une seconde période légèrement plus timide, le milieu de 18 ans a encore été resplendissant avec et sans ballon, multipliant les interceptions en phase de pression haute (21′, 25′, 36′). Tout comme Benjamin André (7), aligné un cran plus haut pour son retour dans le onze. Le capitaine du LOSC a endossé à merveille son rôle d’harceleur pour limiter l’influence d’un milieu parisien remanié et dominé, notamment en première période.
Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
Préféré à Tiago Santos, qui l’a remplacé en fin de rencontre (76′), Thomas Meunier (6) a largement limité l’influence de Bradley Barcola, identifié comme le danger offensif numéro 1 du PSG, exception faite d’un un-contre-un où il s’est fait déposer (14′). Solide défensivement, notamment dans la couverture (2′, 20′), le Belge aurait lui aussi pu être buteur face à son ancien club. À chaque fois servi – pas toujours volontairement – par Hakon Haraldsson, l’ancien attaquant s’est heurté au bon tacle adverse sur des frappes depuis la surface qui partaient bien (23′, 32′).
Déjà titularisé contre l’OL et à Rome, Olivier Giroud (3) a peut-être bien senti l’enchaînement des matches lui peser lourd dans les jambes. À 39 ans, l’avant-centre lillois a été très peu trouvé (23 ballons touchés) et a grandement souffert face à la densité physique et l’agressivité de Willian Pacho. Hormis une tentative de retournée acrobatique manquée (46′) et un centre en retrait bien pensé mais pas repris (47′), le meilleur buteur de l’histoire des Bleus a touché ses limites. Remplacé par un Hamza Igamane (76′) hyperactif, pertinent dans la remontée du ballon par son aisance technique et finalement passeur décisif pour Ethan Mbappé après un bon décalage (1-1, 85′).
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En dépit d’un volume de jeu toujours aussi énorme, notamment en première mi-temps, Hakon Haraldsson (5) s’est peu à peu éteint à petit feu. Aligné dans un rôle d’ailier droit très intérieur pour laisser le couloir à son latéral droit, l’Islandais a illustré le match de son équipe : un contre-pressing efficient et plein d’énergie, mais un cruel manque de justesse technique et décisionnel dans les derniers mètres, à l’image de ce contrôle manqué au point de penalty (23′) ou de cette incompréhension avec Nabil Bentaleb malgré une superbe position de frappe (47′). Rapidement remplacé par Félix Correia (66′), qui a apporté sa fraîcheur et participé au bon apport des entrants.
Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq
Özer (6), Meunier (6), Ngoy (6), Mandi (7), Perraud (6), Bentaleb (6), Bouaddi (7), André (7) Haraldsson (5), Giroud (3), Fernandez-Pardo (6)
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Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport