Les Pailladins n’ont même pas eu l’honneur, la volonté, de réagir | OneFootball

Quelle honte. Les Pailladins, supporters (!), se sont rendus à la Mosson dans l’espoir d’un sursaut de leur équipe. Ils sont repartis le moral encore plus dans les chaussettes. Il n’est à présent même plus question de tristesse, seule la colère se manifeste.

Montpellier s’enfonce, et c’est peu dire quand au classement, il n’est pas possible de tomber plus bas. En ce nouveau dimanche noir au Stade de la Mosson, finalement seulement sept jours après le dernier, les supporters espéraient voir un sursaut, un début de révolte après une série de performances décevantes et l’arrivée cette semaine de Jean-Louis Gasset. En vain. Comme trop souvent ces dernières semaines, les paroles sont restées sans actes.

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La défaite 3-0 face à Toulouse n’a laissé entrevoir aucun signe de réveil, pire, elle donne le sentiment que le pire est déjà bien programmé. Montpellier a encaissé deux buts dans les premières minutes, comme pour signifier que cette rencontre allait suivre un scénario désormais bien trop familier. Gasset, entraîneur chevronné, passionné et plus fin tacticien que son prédécesseur, a peut-être réussi à insuffler un nouveau souffle dans le vestiaire, on ne pourra pas le vérifier, mais ce souffle ne semble pas avoir atteint les joueurs sur le terrain. Pire encore, les cadres, censés montrer la voie, se sont effacés. Pas de leadership, pas de combativité, pas de signe de révolte. Face à cette apathie, la question qui résonne dans les travées du stade est : comment la Paillade va-t-elle s’en sortir ? Certains se réconfortaient en se disant qu’ils auront eu la chance de vivre les plus belles années.

À la dernière place du classement, le spectre de la Ligue 2 se rapproche dangereusement alors que le chemin est pourtant encore long. Il faudra sans doute commencer à envisager l’inévitable, à préparer la descente si rien ne change et ce dès le prochain déplacement au Havre. Car pour l’instant, ce n’est pas une équipe en difficulté que l’on voit, mais une équipe qui semble avoir déjà baissé les bras. Ce billet n’a pas vocation à aller plus loin que de tirer sur ceux qui défendent nos couleurs sur le terrain, le mal est bien évidemment plus profond…