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·21 maggio 2025
Les secrets de la machine Hakimi dévoilés par un coéquipier

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Achraf Hakimi, latéral droit de 26 ans du Paris Saint-Germain et du Maroc, a pris l’habitude d’impressionner sur les terrains. Le récent vainqueur du prix Marc-Vivien Foé 2025 a notamment (et pas seulement) une incroyable capacité à enchaîner les efforts durant match et les rencontres jouées. Romain Saïss, défenseur central de 35 ans d’Al-Sadd passé par la Ligue 1 et la Premier League qui le côtoie en sélection, a donné des explications au journal Le Parisien.
« Achraf est quelqu’un qui veut jouer tous les matchs et rester pendant 90 minutes sur le terrain. Il ne veut jamais se reposer. Je crois que repos, c’est un terme qui ne fait pas partie de son vocabulaire. Cette saison, il a quand même bénéficié de la gestion de Luis Enrique qui lui a permis d’être plus frais, plus constant. Mais on peut parler d’un athlète de haut niveau quand on voit l’énergie qu’il dépense pendant un match. Achraf est conditionné comme les sprinteurs : il est élancé. Il va très vite, il dégage beaucoup de puissance. En sélection, c’est toujours le joueur le plus rapide lors des exercices. Inévitablement, ses qualités l’amènent à être attiré par le but. Mais il a fait des progrès dans la répétition des courses défensives. Il revient plus vite. Enchaîner comme il le fait, sans se blesser, cela prouve un certain sérieux.
Compte tenu de la vitesse à laquelle court Achraf, il est obligé de garder des muscles en éveil. Il travaille énormément sur ses ischios, sur ses quadriceps. Il ne peut pas avoir la même fréquence de courses à l’entraînement que pendant les matchs vu la configuration des séances, alors il doit s’organiser des sessions individuelles pour maintenir la cadence physiquement et préparer son corps à l’effort. Il gère ça très bien et s’il est aujourd’hui le meilleur du monde à son poste, ce n’est pas un hasard. »
Bien sûr, il y a dans les qualités d’un joueur, surtout sur les aspects techniques et athlétiques, un côté « chance ». Mais une carrière au plus haut niveau ne peut pas se baser seulement sur ce qui est inné. Il y a toujours un immense travail.
Aujourd’hui, celui à l’entraînement ne suffit même plus en général dans les plus grands clubs. Il y a le fameux « invisible » tant évoqué. Cela passe par le sérieux dans les heures de sommeil, la nutrition, mais aussi souvent des exercices personnalisés afin de rester au top de la forme. Il ne fait aucun doute pour Hakimi, il se donne toutes les chances possibles afin d’accomplir des grandes choses. Cela porte ses fruits. Même s’il n’y a jamais une garantie afin d’éviter les blessures. On lui souhaite bien sûr que cela continue.
Afin de l’aider, comme pour tous les joueurs du PSG, il y a un immense travail du coach Luis Enrique et de tout le staff. On sent une grande attention donnée à la charge de travail et au temps de jeu. Il n’est jamais question de prendre un risque, peu importe le joueur.
Cela rentre aussi dans l’idée du collectif avant tout. L’équipe peut jouer avec toujours la même idée et une certaine qualité même s’il y a des absents. Ce qui permet à certains de souffler quand c’est nécessaire, car même le plus grand professionnel en a besoin, mais aussi de donner une dose de sérénité à chacun. Un point à ne pas négliger afin d’éviter les blessures. Le mental joue un rôle primordial.