Ligue 1 : un président de club auteur de menaces contre certains de ses supporters

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Foot National

·12 ottobre 2025

Ligue 1 : un président de club auteur de menaces contre certains de ses supporters

Selon une enquête de Ouest-France, le président du SCO d’Angers, Saïd Chabane, pourrait être l’auteur de coups de téléphone menaçants, passés en numéro masqué, contre certains supporters jugés trop critiques.

Pas au mieux sportivement (17e de Ligue), le SCO d'Angers pourrait avoir d'autres ennuis. Son propriétaire Saïd Chabane, l'homme d'affaires algérien, est accusé par certains supporters angevins de les avoir menacés par téléphone, d'après une enquête d’Ouest-France dévoilée ce samedi 11 octobre.

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"Je sais où tu habites, où tu étudies"

Le quotidien régional s’appuie sur plusieurs témoignages de fans, comme celui de Nahan (le prénom a été changé), qui dit avoir reconnu la voix du président angevin après un appel masqué :

"Directement, il a commencé à me mettre un coup de pression. Il m’a dit 'je sais où tu habites, où tu étudies.' Il voulait me voir pour que je lui dise en face ce que j’écrivais sur X (ex-Twitter). Pourtant, je ne l’ai jamais insulté", indique le fan d'Angers, qui a le hashtag #Chabaneout mentionné sur son compte.

D’autres supporters disent eux aussi avoir reçu un appel menaçant de Saïd Chabane. Ce fut le cas après le tweet injurieux et menaçant d'un internaute à l’encontre du propriétaire du SCO. Si le message a été supprimé et si l’auteur regrette ses propos, le club a déposé plainte "pour injures publiques et menaces de mort publiques." Après un appel du président du club, le supporter ne comprend pas la position de l'homme de 61 ans : "C’est le propriétaire du SCO, il devrait rester dans ce cadre-là et ne pas répondre."

"Je tenais à dire que c’est totalement infondé"

Ces supporters se demandent comment Saïd Chabane a pu se procurer leur numéro de téléphone. Toujours selon l'enquête de Ouest-France, ces coups de pression par téléphone n’émaneraient pas uniquement du propriétaire du SCO, mais aussi du service communication du club. Pour le directeur général adjoint du club, Jérôme Négroni, ces accusations sont fausses et infondées :

"Déjà, je tenais à dire que c’est totalement infondé, il n’y a jamais eu d’appel d’une ancienne employée du club à un supporter, ni d’initiative de ce type. Ça n’a jamais été les méthodes du club, ni de ses salariés, ni de ses anciens salariés."

Déjà condamné pour agressions sexuelles en 2024 et soupçonné d'avoir diffusé un faux témoignage lors de cette affaire, le patron du SCO est encore une fois impliqué dans une affaire extra-sportive, alors que son club peine en championnat. Pas la meilleure préparation avant de recevoir Monaco le 18 octobre prochain pour le compte de la 8e journée.

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