Ligue des champions : bilan tricolore | OneFootball

La Ligue des champions, sommet du football européen, n’a vu qu’un seul club français triompher dans toute son histoire. Retour sur les finalistes et les rares exploits tricolores dans la plus prestigieuse des compétitions avant le match PSG-Inter de ce soir.

Depuis la première édition de la Ligue des champions (anciennement Coupe des clubs champions) en 1956, un seul club français a soulevé le trophée : l’Olympique de Marseille en 1993, grâce à une victoire 1-0 contre l’AC Milan. Basile Boli avait alors inscrit de la tête le but qui a fait basculer le football français dans la légende… pour un temps. Car depuis, aucun club hexagonal n’a su imiter l’OM.

Le PSG est passé tout près en 2020, défait par le Bayern Munich (0-1) dans une finale jouée à huis clos. Un cruel revers qui s’ajoute à une longue série d’échecs en finale pour les clubs français. L’AS Monaco avait aussi échoué en 2004 face au FC Porto (0-3), malgré une épopée mémorable menée par Didier Deschamps sur le banc.

Finalistes français : un bilan maigre malgré des épopées

En tout, seulement 7 finales de Ligue des champions ont été disputées par des clubs français :

Parmi ces sept finales, une seule victoire donc, celle de l’OM. Le Stade de Reims fut malheureux deux fois face au Real Madrid (3-4 en 1956 et 0-2 en 1959), tandis que l’AS Saint-Étienne, notre cher club forézien, a buté sur les poteaux carrés de Hampden Park contre le Bayern Munich (0-1) en 1976. Un drame fondateur pour le football français et un souvenir encore vivace dans les cœurs stéphanois.

Le PSG et Monaco sont les derniers représentants à avoir atteint la finale, sans parvenir à franchir l’ultime marche. Un constat qui souligne la difficulté persistante des clubs français à régner sur l’Europe.

L’Europe échappe toujours aux Français

Quand on compare avec les géants européens, le retard est flagrant. Le Real Madrid culmine avec 15 titres, loin devant tous. L’AC Milan en a 7, Liverpool et le Bayern Munich 6, le FC Barcelone 5. Pendant ce temps, le football français stagne avec un seul sacre en presque 70 éditions.

Le manque de régularité, les départs précoces des talents, les carences tactiques ou structurelles sont autant de freins. Le PSG semble l’armada la plus crédible aujourd’hui, mais l’Europe reste un Graal insaisissable, y compris pour les plus fortunés.

Pour l’AS Saint-Étienne, cette frustration historique reste un élément de fierté autant que de regret. Car cette finale de 1976, bien qu’issue d’une défaite, symbolise l’apogée du club dans l’histoire du foot français.