le11
·18 ottobre 2025
LOSC : « Ce n’est pas une question de confiance », Hakon Haraldsson « prêt » après une période à vide

In partnership with
Yahoo sportsle11
·18 ottobre 2025
Peu à son avantage en septembre, après des premières sorties abouties en tout début de saison, Hakon Haraldsson ne se soucie que très peu de sa forme. Désormais installé et leader au LOSC, au point d’en être l’un des vice-capitaines et d’avoir porté le brassard en Ligue Europa, le milieu offensif islandais est conscient de ses qualités et se dit prêt à retrouver son meilleur niveau sur la durée.
« Peut-être est-ce à cause des buts et des passes décisives, je ne sais pas (il n’a pas été décisif en septembre). J’ai très bien commencé la saison. C’est difficile à expliquer. On a joué de très bons adversaires. Mais je ne me sens pas avoir moins bien joué qu’au début de saison. Les stats pèsent lourd aujourd’hui, je dois faire mieux dans ce domaine. Un problème de confiance ? Je ne dirais pas ça. Je crois toujours à mes capacités. Même si je ne marque pas pendant trois ou quatre matches, ça ne m’importe pas si on gagne. Ce n’est pas une question de confiance. »
« Après la dernière trêve, j’avais quelques douleurs à la hanche. Je ne pouvais pas jouer face à Toulouse. Cela m’a beaucoup affecté. Mais maintenant, je me sens mieux qu’après la dernière trêve. Bien sûr, j’ai beaucoup joué. J’ai joué deux matches avec l’Islande, dont un match très difficile contre la France (2-2). C’était un jeu très difficile. C’est normal que ça prend du temps pour récupérer. Mais maintenant, je me sens bien et prêt pour le match contre Nantes. J’espère que ça ira de mieux en mieux. »
Olivier Giroud ? C’est vraiment facile de jouer avec lui. Il rend mon travail plus facile.
« C’est vraiment bien de jouer avec Giroud. C’est différent de l’année dernière, quand je jouais avec Jona’ David. Il aimait plus décrocher que Giroud. Je sens que j’ai plus de liberté de décrocher et de toucher le ballon. Mais c’est vraiment facile parce qu’on sait toujours où il est : il est toujours en pointe, en attente d’un une-deux ou d’un ballon. C’est vraiment facile de jouer avec lui. Il rend mon travail plus facile. »
« J’aime jouer en tant que numéro 10. Choisir ce numéro, c’était pour ma mère, c’est son numéro préféré donc ça n’a rien à voir avec autre chose. Après, tant que je joue, je suis heureux, même si c’est en tant que latéral. Mais j’aime beaucoup jouer en numéro 10, c’est ma position préférée et c’est là où je me sens le mieux. »
« On marque beaucoup de buts dans les dernières minutes. Je pense que c’est principalement dû à l’état d’esprit et au caractère de l’équipe. Cette saison, il y a déjà eu 5 ou 6 buts dans les 15 dernières minutes. C’est rassurant. Je pense que c’est dû à l’ADN du club. Mais on a aussi un groupe très proche. On veut faire des choses grandes cette saison, mais on ne pourra rien faire sans une grande équipe. »
« Le brassard signifie beaucoup pour moi (il a été capitaine contre Brann, ndlr). Je ne l’avais pas prévu avant le match, je l’ai seulement vu sur la composition avec ce gros “C” à côté de mon nom (sourire). C’est un grand honneur, j’en suis vraiment très fier. C’est ma troisième année ici. Je pourrais faire mieux avec la langue (il ne parle pas encore français, ndlr), mais c’est vraiment dur. C’est un grand honneur pour moi. »
Romain PECHON et Enzo PAILOT
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport