LOSC : « Travailleur, curieux, simple », Thomas Sajous bientôt plus qu’un numéro 4 dans les buts ? | OneFootball

Troisième gardien du LOSC en ce début de saison en l’absence de Marc-Aurèle Caillard, Thomas Sajous marque des points pour sa découverte du monde professionnel. Dans l’ombre de Berke Özer et Arnaud Bodart, le tout jeune gardien s’intègre – au moins temporairement – au groupe professionnel.

Petit à petit, l’oisillon fait son nid

Il n’a pas (encore) signé de contrat professionnel, mais Thomas Sajous est bien implanté dans le grand monde. À tout juste 17 ans, le gardien formé au LOSC profite de la longue convalescence de Marc-Aurèle Caillard, blessé au coude, pour suppléer l’expérimenté numéro 3 et endosser son rôle en ce début de saison. « Thomas s’est intégré naturellement au groupe, racontait Bruno Genesio en conférence de presse avant la réception de Toulouse. On a un groupe qui est assez facile d’accès. Il y a beaucoup de bons joueurs, mais aussi beaucoup de bonnes personnes. Donc ça a été assez simple pour lui de s’intégrer. »

Exemplaire, le natif de Bordeaux s’illustre sans faire de bruit. « C’est un garçon travailleur, curieux, simple, avec beaucoup de qualités pour son jeune âge, poursuit Genesio. Évidemment, il a encore plein de choses à améliorer au niveau technique et athlétique, mais c’est normal puisqu’il est très jeune. » Débarqué des Girondins de Bordeaux il y a un an, l’international U17 s’était installé dans les buts de l’équipe U19 sur la seconde partie de saison passée (10 matches en U19 National) avec deux petites apparitions en réserve (1 victoire, 1 match nul et 2 buts encaissés en National 3). Et fait désormais partie des groupes convoqués par Bruno Genesio en Ligue 1.

De là à lui imaginer un rôle en équipe première à long terme ? La perspective est bien trop lointaine et floue pour celui qui ne reste “que” le quatrième gardien des Dogues dans la hiérarchie. « C’est assez difficile et assez rare d’avoir des gardiens formés au club qui jouent après en A, rappelle l’entraîneur du LOSC. Il y a eu Lucas (Chevalier), j’espère que ce sera le cas pour Thomas d’ici quelques années parce qu’il a un potentiel. Maintenant, il faut qu’il continue à travailler comme il le fait. » Difficile de faire mieux comme mentor pour paver le chemin.

Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle

Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport