Luis Enrique – Messi : Mbappé se lâche à la télé espagnole | OneFootball

Kylian Mbappé s'est confié en longueur à la télévision espagnole. L'occasion d'évoquer Luis Enrique et Lionel Messi, mais pas seulement.

Dans l’émission Universo Valdano, Kylian Mbappé s’est confié longuement sur son parcours, ses relations passées au PSG et son présent madrilène. Interrogé sur sa relation avec Luis Enrique, son dernier entraîneur parisien, Mbappé a tenu à dissiper toute idée de conflit. Il assure que « la relation s’est bien terminée », décrit l’Espagnol comme « une très bonne personne et un excellent entraîneur » et lui souhaite « le meilleur dans la vie ».

Même gratitude lorsqu’il évoque Lionel Messi, avec qui il a partagé deux saisons à Paris. « Messi était une personne tout à fait normale, respectueuse de tout le monde ; en tant que joueur, il est unique », confie-t-il. « J’ai beaucoup appris de lui et je veux le remercier. »

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Mbappé cash sur Vinicius et Yamal

Installé depuis plus d’un an au Real Madrid, Mbappé se dit comblé. Il reconnaît que « les premiers mois ont été compliqués », car « le club [lui] avait demandé de rester à la maison », mais il souligne la chaleur de son accueil : « Les gens sont très gentils, très respectueux. Je me sens valorisé, comme un joueur espagnol. » Son entente avec Vinicius, souvent scrutée, ne souffre d’aucune tension : « Deux joueurs célèbres dans la même équipe, ça se vend bien, mais on s’entend très bien. »

Le capitaine des Bleus se montre aussi protecteur envers les jeunes talents, notamment Lamine Yamal. « Il faut le laisser tranquille, accepter qu’il soit un garçon de 18 ans et qu’à cet âge-là, on fait tous des erreurs », dit-il, lui qui fut lui-même comparé à Henry ou Pelé dès seize ans. « Je savais que je n’étais qu’un gamin qui débutait. Quand on se regarde dans le miroir, il faut se dire la vérité. »

Mbappé se veut également lucide sur ses propres erreurs : « J’en ai commis beaucoup, et j’en suis fier, car elles m’ont aidé à devenir la personne que je suis aujourd’hui. » Il n’oublie pas non plus ses rêves : « J’espère qu’un jour les gens rêveront de moi, comme ils ont rêvé de Cristiano. » Et s’il complimente « l’Espagne, la meilleure équipe d’Europe », il glisse, malicieux, que « beaucoup de gens ne savent pas ce qu’est une Coupe du monde ».

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