Manchester United : la punchline d'Amorim sur Ferguson | OneFootball

Ruben Amorim, l'entraîneur portugais de Manchester United, s'est exprimé sur la pression qui entoure les résultats de son écurie cette saison, en comparant avec celle sur les épaules de Sir Alex Ferguson.

Alors que Manchester United s'apprête à disputer un derby crucial face à son voisin Manchester City, Ruben Amorim sait qu’il marche sur une corde raide. Arrivé sur le banc des Red Devils dans un contexte où l’exigence est plus forte que jamais, le technicien portugais est bien conscient qu’il ne bénéficiera pas du même temps que Sir Alex Ferguson pour reconstruire le club.

À l’époque, l’icône écossaise avait mis plus de six ans pour décrocher son premier titre de champion d’Angleterre. Aujourd’hui, dans un football où la patience est un luxe, Amorim doit produire des résultats bien plus rapidement.

"Nous sommes pressés"

Loin de nourrir des illusions sur un sacre immédiat, l’ancien entraîneur du Sporting Portugal reconnaît que son équipe est encore loin des standards des prétendants au titre. « Je ne suis pas fou au point de dire que nous allons gagner la Premier League dès la saison prochaine », confie-t-il, lucide sur l’ampleur du chantier.

Pourtant, il refuse d’adopter une approche à long terme : « Je ne peux pas me dire qu’il nous faut des années pour être compétitifs. Ce n’est pas dans ma nature. Nous sommes pressés et nous souffrons maintenant pour être bien meilleurs dès l’an prochain. »

Conscient des défis structurels à relever, Amorim s’attèle à refondre l’organisation du club, à imposer de nouvelles normes et à remodeler son effectif, tout en gérant la pression médiatique omniprésente qui accompagne chaque décision.

"On ne peut plus attendre trois ou quatre ans avant de gagner"

Mais le Portugais sait qu’à Manchester United, l’attente est immédiate. Le projet du club, intitulé Project 150 et Mission 21, vise à remporter un 21ᵉ titre de champion pour célébrer les 150 ans du club en 2028. Une échéance qui laisse peu de place aux faux pas.

« Le football d’aujourd’hui est différent, on ne peut plus attendre trois ou quatre ans avant de gagner quelque chose », admet-il. Face à une concurrence plus féroce que jamais en Premier League, où chaque match peut être un piège, Amorim devra prouver rapidement qu’il est l’homme de la situation. Car si Ferguson a eu le temps d’écrire sa légende, l’histoire récente de Manchester United montre que la patience des dirigeants et des supporters est désormais bien plus limitée.

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