Nice : une énorme raison derrière la volonté de garder Franck Haise ? | OneFootball

Hier après-midi, Fabrice Bocquet a confirmé Franck Haise dans ses fonctions. S'il a bien évidemment évoqué une décision sportive, la réalité pourrait être bien différente.

L'OGC Nice est dans une situation très délicate. Après la nouvelle défaite en Ligue Europa face au FC Porto (3-0) jeudi soir, Franck Haise n'a pas fermé la porte à un départ même s'il a confirmé qu'il ne démissionnerait pas. Très rapidement, Fabrice Bocquet, le président du Gym, a mis fin aux rumeurs : hors de question pour lui de se séparer de son coach.

"Il m'a proposé de partir sans démissionner et je lui ai dit que je n'étais pas favorable à cette solution. Il a également eu des échanges au téléphone dimanche avec Florian Maurice, le directeur sportif du club, lequel était sur la même ligne que moi. Et le lundi, Jean-Claude Blanc (CEO d'Ineos Sport) et Franck se sont vus au club, et Jean-Claude a également dit à Franck qu'il n'était pas favorable à cette idée" avait-il expliqué dans les colonnes de L'Equipe.

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Bocquet ne veut pas voir Haise partir

Il avait ensuite poursuivi : "Ensuite, nous avons eu une réunion de travail tous les quatre (Blanc, Bocquet, Haise et Maurice) avec le staff de Franck dans laquelle nous avons évoqué ce que nous pouvions faire tous ensemble pour redresser la situation. Il y a un travail au quotidien à améliorer, il y aura une fenêtre au mercato d'hiver qui pourra nous aider mais qui ne doit pas être considérée comme la solution à tous nos problèmes. Une chose est sûre, ce n'est pas la solution de voir Franck partir."

Pour lui, rien n'est encore rédhibitoire : "Ce que je retiens dans le discours de Franck, c'est son envie de continuer. Il a dit qu'il ne voulait pas jeter l'éponge et ne voulait pas abandonner ses joueurs et c'est l'essentiel. Il faut être résilient, faire preuve d'unité. Je me suis battu il y a un an et demi pour que Franck et son staff nous rejoignent. On n'est pas dans une impasse, c'est un moment très difficile. On n'est ni le premier club ni le dernier à connaître une mauvaise série. On va essayer d'améliorer l'effectif au mercato mais ce ne sera pas la formule magique."

Un limogeage représenterait une dépense folle

Si la confiance est donc toujours de mise entre les deux parties, la raison de ne pas se séparer de l'ancien coach de Lens serait aussi purement et simplement financière selon les informations de L'Equipe. Sous contrat jusqu'en 2029, il émarge à 200 000 euros bruts mensuels. En d'autres termes, son départ se chiffrerait à plusieurs millions d'euros. Difficile d'imaginer Ineos lâcher un tel montant.

Ainsi, la solution pourrait venir du Mercato hivernal. Trois renforts seraient espérés sur la Côte d'Azur cet hiver à en croire le quotidien sportif. Seraient recherchés un piston gauche, un milieu de terrain physique et un avant-centre. Mais avant cela, il faudra relever la tête lors des trois prochains matchs de Ligue 1 (Lorient, Angers, Lens) et en 32e de finale de la Coupe de France.

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