Olympique-et-Lyonnais
·11 novembre 2025
OL, Ligue 1, arbitres… la grande défiance

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·11 novembre 2025

Quarante-huit heures après le choc de la 12e journée de Ligue 1 entre l’OL et le PSG, les dirigeants lyonnais n’ont certainement que peu apprécié la prise de parole de la Direction technique de l’arbitrage lundi soir dans L'Équipe. S’estimant lésé par les décisions de Benoit Bastien, l’OL attendait avec impatience la communication de la DTA, même si cela n’allait rien changer au classement.
Finalement, le club reste avec zéro point, n'a pas reçu les explications attendues ou espérées. Au lendemain du match, les décisions prises par l’arbitre central ont été considérées comme les bonnes. Un choc dans l’environnement rhodanien, d’autant plus que le cas du deuxième but parisien n’a clairement pas été tranché. Une "zone grise" a fait son apparition, presque une nouveauté dans le jargon arbitral et une incompréhension supplémentaire.
Par son prestige, l’affiche entre l’OL et le PSG occupe le devant de la scène. Seulement, elle n’a été que la dernière polémique d’un week-end dans lequel la défiance des clubs de Ligue 1 envers l’arbitrage a été forte. Matthieu Louis-Jean et Corentin Tolisso avaient d’ailleurs rapidement élargi le débat au simple OL - PSG, mettant en avant le match Monaco - Lens samedi dernier.
Un nouveau week-end de polémiques dans le championnat de France, comme il en existe malheureusement trop, sans que les choses évoluent. "D’un match à l’autre, il n’y a pas de conséquence pour eux. Pour le coup, ils sont devenus salariés de la FFF. C’est leur métier, ils doivent se professionnaliser, monter en compétences pour éviter ce genre d’erreurs, notait notre consultant Nicolas Puydebois dans TKYDG lundi. Il faut une vraie cohérence dans les décisions. Je veux bien que les arbitres ne soient pas les mêmes, mais il faut un langage commun."
Le langage commun, il n’existe d’ailleurs pas entre toutes les parties concernées. La défiance envers le corps arbitral se fait chaque semaine un peu plus entendre. En février dernier, Pablo Longoria avait craqué dans les couloirs de l’Abbé Deschamps, suivi du coup de sang de Paulo Fonseca face aux décisions de M. Millot contre Brest. Rien que sur le week-end passé, l’OL ou encore Monaco, pour ne parler que des gros, se sont sentis lésés par un manque de cohérence. À ces erreurs, les clubs reprochent aux arbitres, "un manque d’échange". Pas une surprise pour notre consultant, qui estime que "certains arbitres se croient tout-puissants et que toutes leurs décisions sont bonnes et justes. Ils se défendent entre eux, ils ne s’expriment pas, il y a un peu une omerta. Pourtant, les arbitres ont le droit de se tromper, ce sont des êtres humains."
Face au climat actuel, Corentin Tolisso a appelé de son propre chef à une réunion générale pour faire avancer les choses en Ligue 1. Une énième alors que rien ne bouge depuis toutes ces années. Mais à force de ne pas s’écouter d’un côté, comme de l’autre, n’est-ce pas l’assurance de foncer droit dans le mur ?









































