« On a été meilleur que Feyenoord », les réactions de l’adversaire après LOSC – USL Dunkerque | OneFootball

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Le Petit Lillois

·5 febbraio 2025

« On a été meilleur que Feyenoord », les réactions de l’adversaire après LOSC – USL Dunkerque

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Capable de lutter avec les meilleures équipes de Ligue 2, l’USL Dunkerque a résisté jusqu’au bout avec le LOSC, jusqu’à l’emporter à l’issue de la séance des tirs au but (1-1, 4-5 t.a.b). Au coup de sifflet final, les réactions étaient explosives et, étrangement, ce sont les joueurs dunkerquois qui ont été les plus lucides.

Un Portugais a retrouvé la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy avec Luis Castro, et il a balayé les difficultés que pouvaient rencontrer son compatriote Paulo Fonseca. Malmené pendant l’ensemble du match, il a vu ses hommes égaliser au bout du bout (90+6′) avant de l’emporter aux tirs au but. Homme heureux, il mettait en valeur son groupe au coup de sifflet final : « On arrivait à sortir, à arriver jusqu’à la surface adverse, mais il manquait quelque chose à ce moment-là, de l’efficacité, lançait-il pour débuter. C’est vrai que l’on jouait contre une très grosse équipe qui reste sur un match à six buts en Ligue des Champions. Mais je trouve que l’on a fait un meilleur match que Feyenoord, offensivement et défensivement. Le mérite revient aux joueurs, à leurs personnalités, ce qu’ils ont donné. Si tu n’as pas peur de jouer au ballon, de presser haut, tu mérites de faire un résultat », lâchait-il.


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Il poursuivait : « On est venu ici pour gagner. On savait que ça allait être difficile, contre une des meilleures équipes du moment. Ils ont joué avec leur meilleure équipe, à part le gardien. C’était le meilleur groupe. Ils ont utilisé leurs meilleurs joueurs, pas nous avec huit changements. C’est ça notre état d’esprit. Même nos remplaçants ont la même attitude, la même façon de jouer. Le LOSC est une équipe très, très forte. Pas seulement physiquement, mais aussi techniquement et tactiquement. Quand on a pris le but, on savait qu’il fallait être un peu plus agressif. On a parlé un peu pour nous repositionner et mettre plus de ballons dans la surface. Nos choix ont payé. On a un peu de chance, mais la chance vient à l’équipe qui travaille plus », concluait-il ainsi, jugeant que les Dunkerquois s’étaient plus donnés que les Dogues.

Gaëtan Courtet

Gaëtan Courtet, homme expérimenté du vestiaire, est plus mesuré. S’il lance des superlatifs à tout va lorsqu’il faut parler des émotions ressenties, il paraît bien plus calme pour discuter du match en lui-même. L’attaquant était bien conscient d’être passé dans un trou de souris : « Il faut profiter, surtout au vu du scénario. On a vibré jusqu’à la fin, c’était incroyable, extraordinaire. On s’en sort bien parce qu’ils peuvent marquer bien avant de mettre le but. On n’a pas abandonné et tant mieux, c’est dans notre sens. On savait qu’il fallait mettre plus qu’il n’en faut pour espérer un exploit, c’est ce qui s’est passé. Là, à la dernière seconde, il n’y a rien de plus beau. Pendant la séance de tirs au but, j’y crois toujours même quand je le loupe. On est un peu plus tendu à deux manqués, mais on y a cru jusqu’au bout. Il faut une part de chance dans le football. Il y en a eu ce soir (mardi). Il ne faut pas se leurrer », a lancé le Dunkerquois, qui est déjà prêt à aller à Paris pour la finale. Il faudra, avant cela, encore franchir deux obstacles périlleux.

Yacine Bammou

Deuxième offensif d’expérience, Yassine Bammou tenait un discours similaire à celui de son coéquipier : « On est vraiment heureux, surtout après le scénario. Dans l’ensemble, Lille a eu de très, très grosses occasions, mais on a su résister. On a fait le boulot et puis la superbe tête à la fin. La séance de penaltys était folle. Ce que l’on a fait, c’est un gros travail d’équipe. Je suis tellement fier. Cela prouve que Dunkerque a mis son nom dans le football français. […] Notre gardien, c’est l’homme du match. Il a sorti des parades incroyables. On le félicite. […] Quand je suis sorti en deuxième mi-temps, j’ai eu peur. Lille avait beaucoup d’occasions, mais ça ne rentrait pas. Et j’ai eu un pressentiment, avec mon expérience, je me suis dit que c’était notre soir. On est allé au bout des choses et notre match de guerrier est récompensé. C’était une belle fête pour le Nord », a-t-il ainsi conclu.

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