PSG - Bayern : la sortie musclée du clan Donnarumma sur la blessure de Musiala | OneFootball

Jamal Musiala est blessé pour de longs mois après un duel avec Donnarumma sorti dans ses pieds. Si le portier du PSG fait face à la polémique depuis, le gardien et son clan ont décidé de répliquer.

L'affaire fait grand bruit. Suite à la grave blessure de Jamal Musiala lors du choc entre le PSG et le Bayern, le clan de Gianluigi Donnarumma est monté au créneau pour défendre le gardien parisien, vivement critiqué après son intervention sur l'international allemand. Musiala souffre d’une fracture du péroné et sera absent entre 4 à 5 mois.

Donnarumma, profondément touché, s’est exprimé pour la première fois dans La Gazzetta dello Sport. « Je suis très secoué par ce qu’il s’est passé, ce n’était pas mon intention de blesser Musiala. » Il faut dire que « Gigio » n'avait pas été épargné, notamment par son homologue Manuel Neuer, après le match. « C’est une situation où l’on accepte le risque de blesser le joueur. Se lancer ainsi, c’est prendre un risque. Il accepte la blessure de l’adversaire, et ensuite il ne se passe rien. »

Enzo Raiola monte au créneau pour son client

Des propos qui ont fait réagir l’entourage de Donnarumma, à commencer par son agent, Enzo Raiola, très ferme. « C’est une question de dixièmes de secondes. Gigio a attrapé le ballon en premier et n’a plus pu éviter le tacle. Il est injuste de penser qu’il voulait faire du mal à Musiala. En décembre, Gigio a quasiment perdu un œil dans un duel avec un joueur de Monaco. Lors de la finale du Mondial 2014, Neuer avait percuté Higuain avec les poings. Puis il s’était excusé en expliquant qu’il voulait simplement éloigner un danger. »

Le clan Donnarumma a aussi souligné l’état psychologique du gardien après le match. Selon Raiola, « Gigio est très sensible. Il s’est éloigné pour laisser les médecins intervenir. Une fois dans les vestiaires, il a allumé son téléphone – chose qu’il ne fait jamais avant la fin d’un match – et m’a écrit qu’il était profondément secoué. »

Thibaut Courtois, solidaire, a d'ailleurs pris lui aussi la défense de son homologue. « Accuser Donnarumma me paraît excessif. Les gardiens vont chercher le ballon. C’est un coup du sort. » Le message est clair : pour Donnarumma et son entourage, pas question d’accepter que cette action soit réduite à un geste volontaire.

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