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·29 settembre 2025
PSG – Dembélé veut rester showman et marquer davantage

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·29 settembre 2025
Ousmane Dembélé (28 ans), ailier du Paris Saint-Germain, explique dans L’Équipe comment il revendique toujours son identité de “joueur frisson” tout en intégrant une exigence accrue d’efficacité. Le Français décrit une adaptation de son jeu selon le poste, entre débordements sur l’aile et responsabilités de finition dans l’axe.
« Avant, vous aimiez qu’on vous qualifie de dribbleur, de joueur beau à voir. Ça a changé désormais ? Non. J’aimerais qu’on me perçoive toujours comme ça. C’est ce que j’aime, dribbler, faire lever les foules, tout ça, c’est ce que j’aime le plus. On m’a toujours dit que j’étais un joueur frisson, donc je veux qu’on continue de le dire et je veux continuer de l’être. Après, cette année, j’évoluais dans un nouveau rôle où il fallait que je marque des buts, beaucoup plus. Le coach me l’a dit. Je lui ai répondu : « Je vais essayer. »
Comment passe-t-on d’un dribbleur frisson à un buteur à sang froid ? Mon style de jeu change selon ma position. Si on me met ailier, je vais dribbler et mettre de la folie. Mais si je joue 9, je vais jouer vraiment pour l’équipe. Je vais être beaucoup plus collectif, aider l’équipe à sortir les ballons, à bonifier les passes… Mais sur des matches où, en face, ils sont cinq-six derrière, avec peu d’espace dans l’axe, je peux aussi aider l’équipe en évoluant sur le côté et jouer le un-contre-un. »
Ce que Dembélé assume aujourd’hui, c’est un compromis fertile : parfois renoncer au numéro de funambule pour occuper la zone de vérité. L’ailier “frisson” accepte de délaisser quelques dribbles pour attaquer le premier ou le second poteau, fixer dans l’axe, répéter les appels diagonaux et fermer au contre-pressing afin d’être celui qui termine.
Son registre hybride — débordement quand le couloir est ouvert, présence de buteur quand l’axe est dense — fluidifie le plan du PSG : il étire les défenses, attire des prises à deux, libère la passe intérieure… puis surgit pour conclure. On ne perd pas l’étincelle, on la canalise. Parce qu’il peut tout faire sur un terrain — casser un bloc bas comme punir en transition — Dembélé devient plus que l’homme du spectacle : il est la pièce qui change l’équation, donc incontournable.